Les implantations informelles représentent 25 % des espaces urbains au Sénégal et 30 % des zones habitées à Dakar, a affirmé, mardi, à Saly-Portudal (ouest), le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow.
‘’Les implantations informelles persistent et représentent 25 % des espaces urbains au Sénégal et 30 % des zones habitées à Dakar. En outre, la plupart des populations ont recours à des solutions locatives pour se loger. C’est le cas d’environ la moitié des ménages vivant à Dakar’’, a-t-il déclaré, informe APS.
M. Sow rencontrait les autorités territoriales, les communautés villageoises et les autorités coutumières autour du programme gouvernemental de construction de ‘’100.000 logements’’ et du projet du pôle urbain de Daga Kholpa. Ces deux projets phares font partie de politique sociale du gouvernement sénégalais. Les participants sont invités à valoriser le potentiel de cette zone appelée à changer le visage du Sénégal, selon le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique. ‘’La tenue de cette rencontre vise à traduire concrètement les instructions du président de la République portant sur la nécessaire implication des populations impactées et/ou bénéficiaires, dans la conception et l’exécution de tout projet ou programme par le gouvernement’’, a-t-il dit.
‘’Cette implication peut revêtir diverses formes allant de la consultation à la participation, en passant par la concertation, l’appropriation et la collaboration. Autant de mécanismes de bonne gouvernance et de contrôle citoyen que j’entends inscrire au cœur du processus de développement du pôle urbain de Daga Kholpa’’, a indiqué Abdoulaye Saydou Sow.
Selon M. Sow, le gouvernement, à travers le Programme d’action prioritaire accélérée et ajustée du Plan Sénégal émergent, a mis en place le programme sectoriel ‘’Sénégal zéro bidonville’’, dont l’une des composantes phares porte sur ‘’l’accélération de la production de logements et la promotion d’une nouvelle urbanisation’’.
Il ajoute que c’est dans ce cadre que s’inscrit le programme gouvernemental de construction de ‘’100.000 logements’’, dont le but est de ‘’corriger certaines inégalités sociales et économiques en donnant à chaque Sénégalais, quels que soient son statut social et ses revenus, la même opportunité d’accéder à un logement décent, dans un cadre assaini et disposant des infrastructures socioéconomiques nécessaires à son épanouissement et à celui de sa famille’’.