Dans une sortie sur le fonctionnement de la Radio Télévision Sénégalaise ( RTS), M. Abibou Mbaye comme, à son habitude, a cru devoir déverser sa bile sur le Directeur Général Racine Talla. Loin de nous l’idée d’être l’avocat du diable ou de défendre l »indefendable.. Toutefois, il est des circonstances et des contextes où le bon sens, chose du monde la mieux partagée, implique qu’on fasse preuve de courage intellectuelle pour éclairer la lanterne de l’opinion publique.
La finalité étant de ne pas laisser prospérer la confusion des repères qu’un penseur dénonçait en pointant un doigt accusateur sur les intellectuels qui se plaisent à l’entretenir.
Faudrait-il rappeler à M.Mbaye que M. Racine Talla n’est pas sorti du néant. Il a un parcours aussi, voire plus élogieux que ceux de ses prédécesseurs à la direction générale de la Rts. Comble d’imposture, l’auteur des diatribes contre Talla a le toupet d’adouber certains qu’il a eu à vouer aux gémonies dans un passé encore frais dans les mémoires.
« La situation chaotique » à laquelle il fait allusion n’existe que dans l’imagination d’un syndicaliste qui se trompe de combat et de cible. Les sénégalais honnêtes et de bonne foi savent que la Rts se porte comme un charme à tous points de vue. Il faut être un nihiliste doublé d’un obscurantiste pour soutenir le contraire.
L’ appel pathétique à la mobilisation, le prêche dans le désert de M. Mbaye frise la démence, le delirium tremens. Un dirigeant crédible d’un syndicat modèle n’a pas besoin d’appeler à la mobilisation. Elle doit être naturelle, spontanée et retentissante. La victimisation outrancière du frustré est manifeste.
Seuls cinq agents de la Rts y compris les trois syndicalistes ont participé à la marche de la Poste. Mobilisation empruntée, usurpée, hélas ratée. Triste sort que celui d’aigris affligés.
A y voir clair et sans même le vouloir, M. Mbaye exprime la racine du mal qui le ronge. Il met le doigt sur la plaie par l’allusion faite à la proximité du Dg de la Rts avec ‘le grand boss du Palais » Cette appellation sarcastique et machiavélique renseigne sur le manque de respect de M.Mbaye envers sa propre personne mais aussi à l’égard des institutions de la République.
Elle met également à nu l’hostilité poisseuse et viscérale qu’il voue à M. Talla.
Qui n’aimerait pas être ami ou proche d’un Président de la République démocratiquement élu, triomphalement réélu par un peuple qui est entrain de goûter aux délices d’une émergence partagée?
Bien plus qu’une attaque, c’est un éloge qui est fait à Racine Talla de remettre au goût du jour la proximité de M. Talla avec le Président Sall. En dehors de sa formation journalistique et de ses compétences qui lui valent de présider aux destinées de la Rts, il est imbu de valeurs cardinales de la dignité et de loyauté. Contrairement aux insinuations d’un flubistier en divagation intellectuelle. Sa proximité enviée et enviable avec le Président Sall n’est pas usurpée. Il est le couronnement logique d’un compagnonnage sincère, solide et désintéressé qui s’inspire de valeurs partagées et de convergences de vues entre deux émérites fils du Sénégal.
Oui M.Mbaye n’a pas tout à fait tort de relever que la main de Racine Talla ne tremble pas. En vérité c’est tout son être qui est allergique au terrorisme syndical, au chantage et à la calomnie. C’est plus qu’une insulte à l’intelligence des Sénégalais et des vaillants travailleurs de la Rts que de vouloir accrediter l’idée selon laquelle le Dg de la Rts qui n’en ferait qu’à sa tête serait protégé par le Président de la République. Quel mensonge épouvantable! Quel contraste avec les performances de la Rts reconnues par des observatieurs loin d’être des amis de Racine Talla.
Celui qui parle se découvre dit-on. De la bouche sanguinolente de M Mbaye il ne peut provenir que la bave pernicieuse. Mais aussi pernicieuse qu’elle soit, elle ne saurait atteindre ila blanche colombe. Le Directeur Général n’a pas la prétention de plaire à tout le monde ni de faire l’unanimité. Sa volonté indéfectible d’imprimer à la Rts une marque d’excellence ne souffre d’aucune ambiguïté pas plus qu’elle ne saurait faiblir d’attaques d’un éternel mécontent.
Racine Talla aurait marché sur la mer, son plus grand pourfendeur dirait qu’il soulève de la poussière. Simple pour dire que la haine du dirigeant syndical qui tente de le vouer aux gémonies est immanente. Elle n’est pas idéale ni principielle. Elle est personnelle.
Alioune Gueye Journaliste-Communicant