A l’approche des élections Législatives du 31 juillet 2022 et de la présidentielle de février 2024, on assiste au jeu des alliances mais aussi aux négociations secrètes voire « hautement confidentielles » qui détermineront la carrière des uns et des autres. Et à ce stade, un jeu trouble se joue entre le Palais et Yewwi Askan Wi (YAW), cette opposition dite radicale. Un lien secret unirait un des membres fondateurs de la coalition et un émissaire du Palais qui ne rendrait compte qu’à Macky Sall…pour un seul but : faire exploser Yewwi et détruire Sonko au bon moment.
« La destruction du PROS (Président Ousmane Sonko) » est toujours d’actualité au Palais. Et c’est de bonne guerre car la politique est la conquête du pouvoir qui doit passer obligatoirement par le triomphe sur ses adversaires politiques. Ousmane Sonko est le seul homme politique qui menace les ambitions des républicains et libéraux qui est la conservation du pouvoir « pendant 50 ans » comme le prônait Me Abdoulaye Wade. Les pièges tendus par le pouvoir pour stopper l’avancée fulgurante du PROS ont échoué jusqu’à ce jour. Et la popularité grandissante du PROS inquiète jusqu’au plus niveau.
Et tout est mis en œuvre pour détruire le PROS. Nos sources bien introduites nous renseignent sur un plan ourdi par des personnes tapies dans la coalition Yewwi Asklan Wi pour éliminer politiquement Sonko après les Législatives et pendant la course à la présidentielle de 2024. Et le coup de sabre viendrait de l’intérieur avec la complicité du palais de la République. Un émissaire de Macky Sall serait même l’instigateur avec la complicité d’un des membres fondateurs de la coalition Yewwi Askan Wi. Le PROS (Président Ousmane Sonko) serait la cible de sa propre coalition avec la bénédiction du camp d’en face.
Ousmane Sonko n’arrange personne. Il est l’incarnation de ce nouveau type de Sénégalais qui veut absolument effacer de l’histoire tout un passé. D’ailleurs, c’est lui qui avait préconisé de fusiller tous les anciens présidents du Sénégal. Ousmane Sonko est un danger pour le pouvoir mais aussi pour l’opposition qui voit dans sa radicalité une menace pour le pays. Il serait alors dans le collimateur de ses alliés.
Ousmane Sonko est un radical et un anti système. Son accession à la magistrature mettrait en péril plusieurs pans de la société et pourrait ouvrir les portes des prisons à des familles entières. Et Sonko, dans sa démarche, n’opérerait aucun rapprochement avec les autres membres de l’opposition. L’érection de l’alliance Yewwi-Wallu n’est pas de lui. Elle a été faite par d’autres responsables de Yewwi.
Dans une récent sortie, un mandataire de la coalition Yewwi Askan Wi a confié que Khalifa Ababacar Sall et Me Abdoulaye Wade sont à l’origine du rapprochement de la coalition Wallu et Yewwi Askan Wi. Et pour qui connaît Me Wade, défenseur infatigable du libéralisme, il ne prendrait jamais langue avec un socialiste comme Khalifa Sall. Cette entente s’est faite entre khalifa Ababacar Sall et l’héritier du PDS, Karim Wade qui piétine les idéologies libérales.
Et l’élimination politique de Sonko serait une aubaine pour ces responsables de Yewwi et des autres coalitions de l’opposition. Selon nos sources, les négociations secrètes entre Yewwi et le palais sont menées avec la complicité de Karim Wade dont l’objectif est sa réintégration politique qui n’aurait aucun effet avec la présence de Sonko. Donc tous, opposition comme parti au pouvoir, veulent voir Sonko disparaître de l’échiquier politique.
La taupe dans Yewwi a de solides attaches avec Macky Sall même s’il montre aux yeux de tous qu’il est un opposant radical. Il serait aussi un candidat sérieux à la succession de Macky Sall en 2024.