« Il n’y a rien d’égal à la petitesse d’un homme que sa vanité » nous apprend avec justesse un proverbe bien de chez nous.
Il faut dire que ce proverbe est très à propos concernant notre sujet : Barthélemy DIAS.
Beaucoup ont cru que Barthélemy Dias, devenu maire de Dakar allait être habité par la fonction, poser des actes concrets allant dans le sens d’une amélioration nette de la situation des dakaroises et dakarois et, se battre pour donner à la capitale l’image qu’en attendent les sénégalais. En le faisant, il contribuerait, autant que possible, au rayonnement d’un pays, porté par ses innombrables spécificités, qui sont à nulle autres pareilles sur le continent. Hélas, les habitudes ont la vie dure.
Force est de constater que ceux qui en croyaient ont porté une très grande ambition pour l’homme !
Voilà, qu’il vole au ras des pâquerettes, avec ses recrutements populistes, démagogiques de l’ex capitaine TOURE et de Guy Marius SAGNA, au lieu de s’atteler à ce pourquoi, il a été élu. Il pense voler au secours d’hommes qui n’ont pas une fine idée de la loyauté vis-à-vis de l’autorité et qui se sont retranchés dans les bas-fonds perfides d’un simulacre d’hommes anti système.
On le connaissait léger, agitateur, tonitruant, mais de là à instrumentaliser les indélicatesses voire les fautes lourdes de certaines personnes contre l’État, pour les ériger en mode de gouvernance en dit long sur le personnage. Pauvre pitance pour calmer ses rancœurs !
Toutes celles et tous ceux qui, dans l’administration, ont désormais maille à partir avec l’État pour manquements et fautes graves et peut être demain d’opposants irreductibles, peuvent aller frapper à la porte de la pseudo agence de recrutement de la ville de Dakar. Cela va de boy djinné à Abdoul MBAYE et, excusez du peu….
Barthélemy DIAS qui, lui-même, est en procès pour des accusations de meurtre, semble avoir mal tiré les leçons de ce pan de sa vie. Il aurait pu intégrer au mieux l’importance de la justice et surtout le sens du juste.
Il préfère n’en retenir apparemment qu’un sentiment « d’invincibilité » qui l’incite à épouser toutes les causes qui se présentent, sans discernement. L’important pour lui, est de jouer au justicier, assorti d’une recherche effrénée de buzz.
Quid donc pour lui de Dakar ville propre, bijou de l’Afrique, carrefour unique des échanges économiques et culturels, avec des infrastructures de dernières générations ?
Bonjour, la démagogie, l’insouciance qui lui sont consubstantiels et cachent très certainement une incompétence notoire et une roublardise.
Le petit maire, osons le dire, est bien là par accident au regard de son attitude.
TALLEYRAND avait vraiment raison de considérer que » l’ambition dont on n’a pas les talents est un crime « .
Avec le recul, je me dis qu’après l’échec de son mentor Khalifa SALL, Barth, aurait pu s’inspirer de Chirac, et plus proche de nous, de feu le Président Ousmane Tanor DIENG. Ils avaient du coffre. Hélas, ils ne sont plus là pour que leurs actes et paroles retentissent dans sa dure oreille. Mal lui en prendra.
En effet, le score à l’élection présidentielle en France de leur chère Anne HIDALGO est assez pertinent pour faire comprendre aux derniers des téméraires qu’une élection d’un maire, fusse-t-il d’une capitale, n’est pas semblable à celle d’un Président de la République.
Moussa SOW
Coordonnateur COJER