La junte militaire au pouvoir à Bamako a accusé mardi 26 avril au soir l’armée française d’«espionnage» et de «subversion» après la diffusion par l’état-major français de vidéos tournées par un drone à proximité d’une base du centre du Mali récemment restituée par la France.
Un des cas les plus récents de «violation de l’espace aérien malien» a «été la présence illégale d’un drone des forces françaises, le 20 avril 2022, au-dessus de la base de Gossi», affirme un communiqué du gouvernement de Bamako. «Outre l’espionnage, les forces françaises se sont rendues coupables de subversion en publiant (de) fausses images montées de toutes pièces afin d’accuser (des soldats maliens) d’être les auteurs de tueries de civils».