Le Haut conseil du dialogue social (HCDS) assure de son engagement à travailler à asseoir et consolider le système d’éducation et de formation professionnelle dans une stabilité durable à travers la signature d’un Pacte sectoriel de stabilité sociale.
Dans une résolution rendue publique à l’issue de sa 25e assemblée plénière tenue à Saly-Portudal (Mbour, ouest), les membres du HCDS ont réitéré « l’engagement » de leur institution « à œuvrer en synergie avec le gouvernement ainsi que les syndicats du secteur public de l’éducation et de la formation dans la perspective d’asseoir et de consolider le système d’éducation et de formation professionnelle dans une stabilité durable par la signature d’un Pacte sectoriel de stabilité sociale conformément à la directive du président de la République du Sénégal Macky Sall, lors du Conseil des ministres du 2 mars 2022 », informe APS.
A l’issue de cette assemblée plénière tenue fin mars, ils ont préconisé « le fonctionnement régulier du comité de suivi chargé de veiller à la mise en œuvre correcte » de l’accord ayant a mis fin, en février dernier, à la grève qui a secoué pendant plusieurs semaines le secteur de l’éducation. Ils disent « saluer le sens du dialogue des parties prenantes, permettant la signature » de cet accord qui a mis fin à quatre mois de grève pour les professeurs.
Les enseignants s’estimaient lésés par un système de rémunération jugé inéquitable. Ils réclamaient du gouvernement l’application du protocole d’accord signé par les deux parties en 2018 et qui porte principalement sur l’amélioration de la rémunération des enseignants, à travers le relèvement du montant de plusieurs indemnités relatives au logement, à l’enseignement, au contrôle et à l’encadrement.
L’Etat a dû mettre sur la table une enveloppe exceptionnelle de 100 milliards de FCFA pour satisfaire les doléances des syndicats d’enseignants qui portaient notamment sur l’augmentation de certaines de leurs indemnités. Les membres du HCDS disent féliciter le gouvernement, les syndicats du secteur public de l’éducation et de la formation, le comité du dialogue social du secteur de l’éducation et de la formation (CDS/SEF) ainsi que les organisations de la société civile actives en éducation « pour le sens du dialogue et les efforts consentis qui ont permis la signature de l’Accord du 26 février 2022 ».
Le HCDS, dans sa résolution, « encourage également les organisations syndicales de travailleurs du secteur public de la santé et le gouvernement à consolider leurs actions dans une dynamique continue d’amélioration des performances du système de santé’’. Il les appelle « à privilégier le dialogue avec les autorités de tutelle pour préserver le climat social durant la période consacrée aux rencontres sectorielles, conformément à l’agenda retenu d’un commun accord le 10 mars 2022 à l’occasion de la séance d’ouverture des négociations qui vont se poursuivre dans la première quinzaine du mois d’avril 2022 ».