Près de 500 civils ont été tués par des groupes terroristes appartenant à l’Etat Islamique au Grand Sahel au cours des deux dernières semaines dans la région de Ménaka près de la frontière avec le Niger ont rapporté des sources concordantes.
« En 2 semaines, un peu moins de 500 corps de civils dénombrés suite à une série de massacres revendiquées par des factions se réclamant du groupe terroriste de l’EIGS », a déclaré, lundi, Attaye Ag Mohamed, chef de la délégation de Coordination des Mouvements de l’Azawad et membre du CSP sur sa page Facebook.
Attaye Ag Mohamed regrette « le silence du Gouvernement de la transition sur ces tueries ». Il a en outre, souligné que la MINUSMA, malgré la clarté de son mandat, « n’a jusqu’ici rien publié à ce sujet ».
Depuis plusieurs semaines la coalition formée par le Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA) et le Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés (GATIA), et un groupe terroriste affilié à Daech s’affrontent dans la région de Ménaka au nord du Mali.
Environ 1500 déplacés internes ont été enregistrés, durant les affrontements en cours, entre des mouvements armés signataires de l’Accord de paix et un groupe terroriste affilié à Daech, dans la région de Ménaka au nord du Mali, avait indiqué, le 14 mars courant Mohamed Touré, représentant du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) au Mali, chargé de la Coordination humanitaire.
Depuis 2012, le Mali avait basculé dans la violence, notamment dans le nord du pays. Et malgré le déploiement de forces étrangères, sous plusieurs emblèmes, la paix n’est pas revenue dans le pays.
Un nouvel épisode de violence a éclaté au nord du pays après l’annonce officielle du retrait des forces françaises de Barkhane le 17 février dernier, au terme de 9 années d’intervention.