Les étudiants de l’université Gaston Berger de Saint-Louis ont organisé une marche silencieuse à la mémoire de Seynabou Ka Diallo, retrouvée morte, ce 25 mars loin du campus social. La procession a débuté à l’esplanade de l’entrée de Ngallèle.
« Justice pour Seynabou Ka Diallo », « Non à l’insécurité à l’UGB », « Non aux violences faites aux femmes » sont les slogans portés par les sanarois lors de cette marche. Les étudiants réclament justice et veulent que le ou les tueurs soient arrêtés.
Actuellement, les enquêteurs de la Brigade de Diama privilégient la piste de l’homicide volontaire. Le petit ami Seynabou Ka Diallo est identifié comme le suspect principal de cette affaire. L’étudiante aurait, en effet, reçu un appel téléphonique de son copain le mercredi, jour de sa disparition. Le téléphone de la défunte reste, cependant, introuvable
Le viol sur Seynabou Ka Diallo confirmé
Les analyses gynécologiques effectuées ont confirmé le viol de l’étudiante tuée. Les enquêteurs ont relevé sur les lieux du drame des traces de lutte. Ils ont aussi découvert des coups au visage de la défunte, de graves blessures à l’un de ses bras et au cou.
Seynabou Ka Diallo serait morte d’une asphyxie mécanique.