L’enquête sur la découverte du corps d’un homme tué, puis brûlé avance tranquillement. Les policiers-enquêteurs du commissariat de Rufisque, aidés par leurs collègues de la Direction de la Police scientifique et technique, poursuivent les investigations.
Des sources proches de L’Observateur attestent que les enquêteurs qui ont posé plusieurs actes, sont arrivés à la conclusion que l’homme tué et calciné n’a pas été tué sur place à Dangou, près du cimetière. En effet, les policiers-enquêteurs ont établi que le défunt qui a été découvert calciné, bâillonné et ligoté avec plusieurs blessures sur le corps, a été tué ailleurs. Par la suite, la dépouille aurait été transportée jusqu’à ce lieu désert où il a été tout simplement brûlé.
En témoigne les bidons d’essence trouvés sur les lieux. Aussi, des traces d’étranglement sont visibles sur le cou. Cependant, les enquêteurs de la Direction de la Police scientifique et technique poursuivent les investigations pour plus d’éléments de réponse afin de mettre les enquêteurs sur la piste des meurtriers.
Aussi, les résultats de l’autopsie sont très attendus pour mieux cerner cette barbarie qui laisse tout Rufisque pantois. Surtout pour connaître l’identité du défunt. En effet, l’identité de la personne tuée reste inconnue d’autant plus que, selon des sources de L’Observateur, aucune déclaration de disparition pouvant laisser penser qu’il s’agit de la personne tuée, n’est enregistrée. Ce qui rend l’enquête encore plus complexe.
La découverte de ce corps sans vie d’un individu a été fait jeudi dernier aux environs du cimetière, juste derrière le terrain de football au quartier Dangou. C’est un jardinier qui tient quelques parcelles cultivables sur le site qui a fait la découverte. Il a remarqué, ce jour-là, des traces de brûlure sur des arbustes. Pour y voir plus clair, il s’est approché et est tombé sur un corps complètement calciné. L’homme était couché de dos, déshabillé, les pieds et les mains bien attachés. Âgé d’environ 25 ans, avec une taille de 1,85 mètre, il était complètement brûlé. Un état qui retarde encore son identification par les policiers-enquêteurs.