Le constat est alarmant. Une étude de l’Association des Parents d’Elèves (APE) révèle que 44 % des directeurs d’école primaire ont été victimes d’insultes, et 5% ont été frappés, au cours de l’année 2020-2021. Une étude choquante qui inquiète plus d’un, surtout les acteurs de l’éducation.
L’étude qui a été présentée par l’Association des Parents d’Elèves (APE) relève plus précisément une explosion des conflits depuis la crise sanitaire. Et, si la plupart des violences sont d’abord verbales, et en petite minorité physiques, l’enquête alerte également sur l’usage des téléphones portables. « Nous ne sommes pas sans réaction par rapport à ce phénomènes, explique un proviseur dans un Lycée de la place. Selon lui, « chaque personne qui est agressée doit le signaler et il y a dans chaque établissement de quoi recueillir ce signalement.
Et ensuite, il ajoute que : « les chiffres ont peu évolué depuis le début de l’année 2022, même si certains changements ont eu lieu », dira t-il. « On ne constate pas de différences majeures sur le terrain. Ce que l’on constate en revanche c’est que dans les affaires les plus sérieuses, il y a un certain nombre de réflexes qui commencent à être pris par l’institution », explique pour sa part le président de l’association des Parents d’élève au niveau local.
Pour résoudre cette lourde problématique, l’étude propose de renforcer le lien de confiance avec les parents en les faisant davantage participer à la vie de l’école. Les agressions qui commencent à prendre de l’ampleur dans le milieu scolaire surtout en banlieue, est donc à l’origine de la sortie de l’association des Parents d’élèves qui diagnostique la question, dans le but d’attirer l’attention des autorités pour que le phénomène soit pris en copte.