Pan African Climate Justice Alliance (PACJA), une coalition de plus de 1000 organisations dans 48 pays unis dans leur engagement à promouvoir la justice climatique, environnementale, les stratégies d’adaptation et d’atténuation au niveau national, continental et mondial. Cette plateforme en synergie avec African Youth Commission, OXFAM, Femnet, Natural Justice et Action Solidaire Internationale a obtenu un financement du Ministère Néerlandais des Affaires Etrangères pour un projet de 56 mois (2021-2025) dans le but d’amplifier et d’unir les voix en Afrique pour faire en sorte que les femmes, jeunes, les communautés locales et autochtones défendent les droits humains.
Il a été noté que les négociations internationales sur le changement climatique sont également confrontées à la difficulté de réguler ce bien public mondial qu’est l’environnement. Après trois années de stagnation, les émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) sont reparties à la hausse, alors que le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) prédit une hausse des températures atteignant déjà 1,5°C entre 2030 et 2052 si nous continuons à émettre au rythme actuel. A l’heure du premier grand rendez-vous climatique depuis l’adoption de l’Accord de Paris sur le climat, ce papier tente de mieux saisir la portée des dernières évolutions intervenues dans la lutte contre le changement climatique.
Au Sénégal, les actions allant dans ce sens sont très réduites et le système du suivi pour le respect des accords est presque absent. En outre cette situation est fragilisée par le non engagement des citoyens dans la lutte contre le changement climatique.
Moussa Fara DIOP, Coordonnateur du pole jeune Sénégal pour le programme African Activists for Climate Justice (AACJ) nous dit qu’aujourd’hui l’éducation environnementale est un élément essentiel de première nécessité dans ce combat de sauvegarder la planète propre et saine. C’est dans ce que African Youth Commission compte travailler avec les organisations de jeunes du Sénégal de manière inclusive et efficace pour promouvoir la Justice Climatique à travers acivités de renforcement de capacités, plaidoyer et d’arts et de culture.
Je salue aussi l’initiative du gouvernement Néerlandais de financer ce programme pour 8 pays africains dont le Sénégal car beaucoup des pays développés ne respectent pas leurs engagements pris en 2015 de soutenir financièrement les pays en développement pour qu’ils s’adaptent au changement climatique et limitent les émissions de gaz à effet de serre.