«Il est nul». «Il ne connaît rien». «C’est le pire entraineur de l’histoire du Sénégal».
Ces critiques, combien de fois les avons-nous entendues portées sur la peau du pauvre coach de l’équipe du Sénégal, le seul coupable quand rien ne va ? N fois. Oui, N fois, Cissé a été traîné dans la boue, lapidé sur les réseaux sociaux, jeté aux fauves qui ne lui ont jamais rien pardonné.
Et pourtant. Et pourtant, ce «nul» est le seul qui, pendant des années et des années, a, crinière au vent, maintenu le Sénégal au rang de 1er pays africain au classement Fifa. C’est pourtant cette «mauviette» qui a, deux Can consécutives, qualifié notre pays pour la finale. Ce «looser», je le préfère aux docteurs ès, experts en tout qui n’ont jamais rien gagné. Et ils n’étaient pas nombreux à lui prédire un lendemain qui chante, certains qu’il se fera massacrer dès les premières heures de la Can camerounaise. Et c’est mal connaître les dieux de la Providence qui, cette fois, étaient avec Aliou. Il faut avoir de la chance, un moral d’acier pour sortir une équipe des matchs de poules alors qu’on est privé de cadres comme Kalidou Koulibaly, Gana, etc. pour fait de Covid. Il n’a pas la poisse, le bonhomme aux rastas et à l’éternel masque noir.
Les connaisseurs vous diront que, joueur, Cissé n’était pas un foudre de guerre. Coach, il n’était pas une lumière. Soit. Mais, ce qu’ils ne disent pas de Cissé, c’est qu’il a la baraka, ce petit coup de chance qui fait des merveilles. Vas, coach Cissé. Maintenant que tu leur as rabattu le caquet à ces cassandres, tu peux t’ouvrir d’autres horizons hors de la tanière.