La Médina était, dimanche passé, le théâtre de violents affrontements entre partisans du candidat Bamba Fall et ceux de Cheikh Ahmed Tidiane Bâ. Si les forces de l’ordre n’avaient pas intervenu très tôt, le pire allait se produire. Sur les images qui circulent ont pouvé nettement y distinguer des hommes armés de machettes.
Sur sa page Facebook, le candidat de Benno Bokk Yakaar a réagi. In-texto l’intégralité de son post…
LA MEDINA RESTERA DEBOUT !
Depuis 8 années, un homme terrorise ou tente de terroriser tout une population, jouant sur la peur et l’obscurantisme. La peur d’être la cible de personnages peu recommandables qui l’entourent ou l’obscurantisme qui fait croire à des pouvoirs mystiques inexistants.
L’on raconte qu’il peut saccager allègrement des meetings, te faire bastonner comme il veut, t’insulter, te menacer, qu’il égorge des bœufs noirs et même des babouins ou des macaques, qu’il faut donc s’en éloigner. A se demander s’il faut en rire ou en pleurer.
Je sais que pour la Mairie, ses partisans et lui sont prêts à TOUT. Car la reddition des comptes risque d’être terrible et puis…la vie sans qualification connue, sans profession connue, risque d’être horrible. Alors, ils sont prêts même…à tuer.
Une de mes militantes a été agressée le premier jour. Sauvagement. Le visage lacéré avec une indicible cruauté Ça ressemble à une tentative de meurtre.
Tout le monde a alors écouté l’audio de ce tartuffe de Samba Kamara. Un faux dévot, un homme qui passe pour être un grand talibé de mon homonyme, fanfaronnant de Gamou à Gamou, qui pousse le cynisme jusqu’à rire de la tentative de meurtre de Fatou Wade et …appeler à l’affrontement. Quelle ignominie à cet âge !
Il n’aura peut-être aucune honte à avoir en face de lui ses enfants, ses neveux, ses petits-enfants.
C’est lui peut-être qui a dirigé les troupes de voyous qui ont lâchement attaqué notre convoi au deuxième jour à Gibraltar. N’eussent été la détermination de nos militants et la présence de la police, le pire serait survenu.
Au 3ème ou au 4ème jour, ce sera sûrement le MEURTRE.
Mes militants, mes sympathisants, les Médinois n’attendront pas docilement ce meurtre car ils ont décidé de vivre pour revoir au soir du 23 janvier la Médina des valeurs, celle de nos pères fondateurs.
Ils ont cependant encore foi en la justice et en nos forces de l’ordre.