Cette année, le discours du Président de la République, SEM Macky SALL, s’est encore illustré par son caractère clair et concis. Il ne fallait pas être docte pour en saisir la teneur. Il s’est agi visiblement d’un discours qui convoquait les faits, des faits vérifiables, quantifiables, mesurables et accessibles à qui veut s’essayer au jeu de polémiste. Dès lors, il n’ouvre aucune porte à la polémique ou à des interrogations.
Sur des intentions, le débat peut être entretenu, mais sur des faits, l’honnêteté intellectuelle commande soit une démarche de vérification soit la sagesse du silence.
Le discours fort du Chef de l’État a mis le curseur sur un Sénégal en pleine lutte contre la pandémie de la Covid-19, qui n’est pas une fatalité, mais qui invite plutôt à l’ingéniosité. Cette adresse nous a ainsi permis d’apprécier ce tableau d’un pays en pleine mutation porté par le génie sénégalais et incarné, en partie, par le corps médical. Ce dernier, au-delà, de la lutte acharnée qu’il mène contre la Covid-19 a su être au chevet des malades pour limiter, autant que possible, le nombre de contaminations et de décès, mettant ainsi en exergue la résilience de notre système sanitaire.
L’ambition du Chef de l’État pour notre pays est si grande que l’on a souvent tendance à oublier que le Sénégal est encore un pays en voie développement. Que l’on ne s’y méprenne point.
Nos ressources sont limitées, mais cette limite n’est pas la lisière de la vision claire, nette et bien articulée du Président de la République.
En effet, il y a de cela quelques mois, le Chef de l’État invitait les Sénégalaises et les Sénégalais à « vivre avec le virus ». Les faits, encore les faits, lui ont donné raison. C’est conscient du long cheminement que nous sommes appelés à faire avec cette maladie, qu’il avait plaidé — et qu’il plaide toujours encore d’ailleurs — pour une plus grande vigilance et prudence par le respect des gestes barrières. Il s’y ajoute, qu’il souligne la nécessité de se faire vacciner ce qui, de nos jours, peut être considéré comme un acte citoyen.
Dans ce monde en perpétuelle mutation et qui invite à l’anticipation, j’ai fortement apprécié la volonté du Chef de l’État de mettre le focus sur le développement des infrastructures et les investissements dans des secteurs prioritaires. Il montre ainsi la voie du changement et de l’auto prise en charge, notamment par la construction de nouveaux hôpitaux pour renforcer notre résilience et réduire notre dépendance vis-à-vis de l’extérieur.
Cette même logique est poursuivie dans les secteurs très stratégiques de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche qui sont des leviers par lesquels notre pays atteindra la souveraineté alimentaire.
Si le Sénégal ressent les contrecoups de la pandémie, le Chef de l’État et son Gouvernement se refusent de les subir. C’est ainsi qu’au plan économique et financier, nos agrégats économiques se sont substantiellement améliorés grâce à diverses initiatives qui inscrivent au cœur de leur action la quête résolue d’une véritable souveraineté.
Je note, d’ailleurs, avec satisfaction, la justesse de l’investissement de 60 milliards de F CFA — soit une augmentation de 50 % — pour l’acquisition de matériels et intrants agricoles, en pleine pandémie. Ces ressources dédiées à la campagne agricole ont permis de générer de bonnes récoltes.
De même, le gouvernement, soucieux de la problématique de l’équité territoriale, poursuit la construction d’infrastructures routières, ferroviaires, portuaires et aéroportuaires qui, aux côtés des autres accès universels, vont améliorer les conditions de vie de nos compatriotes. Le refrain a été plusieurs fois rappelé : le degré zéro du développement est celui du développement des infrastructures pour rendre disponibles les biens et faciliter la mobilité des personnes. Le Train Express Régional (TER), une fierté pour notre pays, en est une preuve patente, en attendant la mise en circulation prochaine du Bus Rapide Transit (BRT).
Dans la même veine, Son Excellence Monsieur Macky SALL a souhaité anticiper sur une bonne gestion des ressources financières issues du pétrole et du gaz. En effet, avec le projet de loi relatif à la répartition et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures, largement débattu lors du Conseil présidentiel du 21 décembre 2021, le Chef de l’État, souhaite que l’ensemble des populations sénégalaises, y compris les générations futures, puissent tirer profit, sur tous les plans, de ces ressources appelées à améliorer sensiblement notre quotidien.
Par ailleurs, le Chef de l’État accélère sa politique d’inclusion sociale avec, comme acteurs majeurs les jeunes et les femmes.
La transformation de notre économie ne se fera pas sans ces deux maillons essentiels de notre société.
Je voudrais donc, encore une fois, me réjouir des pertinents instruments qui ont été mis en place, par Monsieur le Président de la République pour les accompagner dans leur aventure entrepreneuriale et qui, plus que jamais, ont porté des fruits. En témoignent les financements directs de la DER/FJ au profit de plus de 130 000 bénéficiaires.
Enfin, pour dissiper les démons de la division et de la violence, n’en déplaise aux contempteurs de la charte de la non-violence, le Chef de l’État, a de bon aloi, invité le peuple sénégalais, dans son ensemble, à faire luire aux yeux du monde et des Africains en particulier, la vitalité de notre démocratie lors des joutes électorales prévues en 2022.
Cette démocratie sénégalaise, qui accepte les contradictions, les différences d’opinions et des choix, est invitée à ne pas considérer la paix sociale comme définitivement acquise. Cette paix, que nous avons ensemble construite et qui est tant vantée en Afrique, sera d’autant plus précieuse que le Chef de l’État Son Excellence Macky SALL nous rappelle qu’il présidera en février 2022 aux destinées de l’Union l’Africaine. Voilà une belle occasion qui aidera à faire rayonner notre pays sur la scène internationale, notamment africaine grâce à l’esprit Teranga qui va se parer de ses plus beaux attributs.
Dewenati à toutes et à tous !
Moise SARR,
Secrétaire d’État, chargé des Sénégalais de l’extérieur