On l’a vu naître, le monde l’a célébré, Verson l’a adopté. SENGHOR. Après une vie bien remplie, le 20 décembre 2001, il a tiré sa révérence. Ce jour-là, la flamme vive de l’homme chancelait mais ne s’est pas éteinte. Elle s’est ravivée, éternelle, pour illuminer les esprits des contempteurs des lettres. Elle continue de sillonner les couloirs des écoles où sont psalmodiés les vers de la Femme Noire.
« L’esprit senghorien » continue de visiter les arcanes de nos Institutions fondées sur le roc des valeurs sacro-saintes de la République. L’esprit Senghorien a fondé nos institutions sur les valeurs de tolérance et de solidarité, ciment de notre cohésion nationale. L’homme politique n’a pas toujours été consensuel, mais il a, très tôt, su fédérer les sénégalais autour de la nécessité de dissiper les ténèbres de la division et des germes qui en découlent.
SENGHOR, c’était l’homme des valeurs, l’homme de principes, l’homme chrétien, profondément catholique et UN des grands inspirateurs du modèle sénégalais de la laïcité. Léopold, le poète, Sédar, l’homme de culture, SENGHOR, l’intemporel traversera les âges et vivra éternellement dans nos cœurs.
Par Moise Sarr