Nous avons bien été dans la plaisanterie durant les heures suivantes à la convocation de B.Dias.
N’oublions pas que pour être éligible le candidat doit répondre à plusieurs exigences notamment le casier judiciaire qui est, un des plus déterminants à la validité de la candidature.
J’en viens alors au fait.
Rappelons que B.Dias est condamné à 2 ans dont 6 mois ferme pour coups et blessures volontaires, troubles à l’ordre public et détention d’armes sans autorisation administrative avec une condamnation et une amende de 25 000 000 à verser avec ses coaccusés à la famille du défunt en guise de réparation du dommage subi.
Peine déjà purgée, contestée par le procureur qui a interjeté appel pour la revoir à la hausse et le dommage n’est en rien réparé pour la famille éplorée mais aussi par B.Dias.
Il est à noter que le casier judiciaire est l’acte administratif qui justifie l’existence de la condamnation et en fait mention pour la société.
B.Dias a encore un casier judicaire qui ne reflète pas de l’existence d’une condamnation pour homicide involontaire en raison des recours formulés par le procureur et par lui. En effet les appels interjetés ont un effet suspensif par rapport à la décision rendue en premier instance en 2017 et ce jusqu’à l’épuisement des voies de recours.
Ainsi B.Dias continue à bénéficier de ses droits civiques et par conséquent reste électeur et éligible.
Dès lors le fait de dire, que le PR Macky Sall instrumentalise la justice contre le soit disant opposant, est vraiment limite absurde, car le simple retrait de l’appel du procureur aurait suffit à mettre B.Dias hors concours.
Nous avons par moment besoin de recul objectif pour comprendre qu’il n’est pas de l’interêt du pays à diffuser de fausses impressions au peuple sénégalais.
Je reste convaincu que la justice de notre pays est une justice responsable et libre dans son déroulement. Les initiés peuvent témoigner du fait que la jurisprudence est pour la plupart du temps une de ses composantes, je parle bien de la justice, qui oblige aux pratiquants de veiller aux lègues.
Notre devoir à tous est de rendre fort ces institutions comme l’assemblée nationale, la justice et la présidence de la république pour le rôle exercé et la représentation qu’ils incarnent et il en est de même pour les forces de défense et de sécurité . leur jeter le discrédit ne rendra pas plus service à ceux qui convoitent la magistrature suprême.
Notre nation est grande et forte de ses valeurs humaines, de sa paix, de sa solidarité et de sa culture politique.
Nous sommes un peuple qui n’oublie pas et qui se construit.
Le chemin étant encore long, tout ce qui peut constituer une entrave au développement et à l’émergence du peuple doit être stoppé par ce peuple mature dans sa capacité de discernement avec des actes forts, non négligeables et pacifiquement.
Le Sénégal est notre seul héritage, le préserver doit constituer pour tous plus qu’un sacerdoce.
Mamadou (momo) Fall
APR Mermoz sacré cœur
Membre de la Cellule de communication de BBY