« A l’hôpital Albert ROYER,nous avons tous constaté que depuis une à deux semaines, nous avons une affluence de patients, et c’est lié à ce qu’on appelle des phénomènes de poussées. Il y a eu beaucoup de cas d’infections virales. La grippe fait partie des infections virales. Les diarrhées et les vomissements que présentent les enfants en font partie, (de même que) les bronchiolites, les rhinites, et les rhinobronchites. Il y a même des cas de pneumonies virales, qui font que nous avons eu beaucoup plus de patients qui viennent pour de la fièvre, de la toux, des vomissements « , alerte Dr Idrissa Demba BA, chef du service de pneumologie de la structure sanitaire.
Il ajoute que la même affluence est notée dans toutes les structures prenant en charge les enfants. À Albert Royer, entre 200 et 300 malades sont consultés par jour, estime Dr Alioune Thiogane, chef du service d’accueil des urgences de la structure.
« C’est énorme, c’est trois ou quatre fois que dans les autres structures pédiatriques. C’est une charge de travail qui est très importante. La consultation se fait non-stop ici. De 08 heures, le matin, à (la même heure), le lendemain, les gens sont debout, médecins comme infirmiers, on fait plus que ce que l’on devait faire. Albert Royer fait le maximum de ce qu’il peut faire ».
Le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, quant’à lui est appelé à contrôler le rush.