L’information selon laquelle le Président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse serait rappelé à Dieu a fait le tour des sites avant d’être démentie hier. Un fait qui n’a pas laissé insensible Babacar Chadiya Sokhna, responsable politique de l’Afp. Câblé par L’Evidence, l’homme se dit dépité par cette nouvelle manière des Sénégalais de diffuser des contre-vérités sur leurs compatriotes. Cependant, il reste convaincu que ce feknews sur le patron de l’AFP n’est que l’œuvre des forces obscures. Il invite ainsi à plus de responsabilités dans le traitement de certaines informations.
» Le Président Moustapha Niasse va très bien. Il se porte à merveille grâce à Dieu. Et c’est avec amertume que nous avons assisté, hier, à des manœuvres des forces obscures tapies dans l’ombre qui cherchent coûte que coûte à ternir son image, allant jusqu’à lui souhaiter la mort. C’est très méchant » , se désole le responsable politique de l’Alliance des Forces du Progrès. Et d’ajouter « Le Président Niasse , au-delà de sa posture d’homme politique et d’homme d’Etat, est une père de famille, un grand père , un oncle. Il a de la famille. En plus, depuis l’âge de 29 jusqu’à présent, il est au service de la nation Sénégalais. Il mérite respect et considération. »
D’après Babacar Chadiya Sokhna, cette manière de faire la politique n’honore même pas les acteurs politiques dont la plupart ne valent plus rien aux yeux des populations. Car, les attaques infondées, le mensonge et la calomnie sur d’honnêtes citoyens qui servent dignement leur pays sont devenus monnaie courante. Et heureusement que les Sénégalais ont compris cela, dit-il.
Le responsable politique au niveau de Kaolack estime que cette situation doit cesser et invite les organes compétents à prendre toutes leurs responsabilités et à sanctionner ce genre de pratique. Soulignant le rôle important que jouent les journalistes dans la vie d’une nation, Babacar Chadiya les invite à sanctionner, en interne, les brebis galeuses qui ternissent leur noble profession. « Certes certains sites relaient de fausses informations sur la vie des gens sans recoupement, ni vérification et sans penser aux conséquences. Il faut que les organisations de presse mettent fin à ça… » , a dit le responsable de l’AFP qui invite également le ministre de la Communication ainsi toutes les autorités compétentes à protéger les nobles citoyens de ce pays et leur famille contre les « maîtres chanteurs ».