Quelque 79 détenus politiques dont Abdoulaye Bah et Ismaël Condé de l’UFDG, Kéamou Bogola Haba de l’ANAD, Mamady Onivogui du FNDC (Elazolaga), Etienne Soropogui, des Valeurs Communes, … ont été libérés dans la soirée de ce mardi 7 septembre.
« Il se pourrait qu’il y ait des omissions. La commission qui a été mise en place au niveau du ministère de la Justice qui va continuer à travailler, surtout en ce qui concerne les militaires. Aujourd’hui, nous nous sommes uniquement focalisés sur les civils. Nous ferons en sorte que les militaires qui sont en détention dont certains sont à Siguiri, d’autres à Kankan soient libres…Nous ferons en sorte qu’ils soient libérés conformément à la décision qui a été prise par les nouvelles autorités », a indiqué Me Mohamed Traoré, l’un des avocats du FNDC qui ont travaillé avec la commission mise en place sur décision de la junte en vue de libérer les détenus politiques.
« Quand j’entends les gens dire que la prison est une université, je dis non, la prison n’est pas une université. La prison est un lieu de privation de liberté, un lieu de non droit. Personne ne doit faire la prison pour ce dont on nous accusait. On prie Dieu que l’ère là soit une nouvelle ère pour la Guinée », a dit Ismaël Condé de l’UFDG, en prison depuis octobre 2020.
« Nous avons dit qu’on ne partira pas négocier avec monsieur Alpha Condé, et la mission a été accomplie. Donc, ce qui nous reste à faire, maintenant que monsieur Alpha Condé est parti, c’est d’ouvrir le dialogue…L’ANAD travaillera avec le CNRD et la société civile pour clarifier les questions qui s’imposent », dira pour sa part, Kéamo Bogola Haba.
« Il faut une nouvelle Guinée. Une Guinée apaisée, fraternelle, développée, morale, fière et qui inspire…Nous allons travailler dans ce sens. Nous disons merci aux nouvelles autorités du pays », a dit Abdoulaye Bah, l’ex-maire de Kindia.