Depuis plus de cinq jours le quartier Lydiane, commune de Kaolack est privé d’eau potable. Alimenté par la Sonacos depuis 1937 au nom de la responsabilité sociétale d’entreprise, le quartier est constamment plongé dans la pénurie à cause de la panne d’une machine de l’entreprise qui coûte 17 millions de francs CFA.
» Lyndiane a des bornes fontaines publics et la Sonacos a garanti l’approvisionnement en eau potable du quartier. Auparavant, en cas de coupure presque tous les quartiers périphériques faisaient la ruée vers ici, hélas aujourd’hui vu la situation maladive de la Sonacos la boule a tourné » rappelle avec un brin de nostalgie Djibril Aw.
» Un projet d’adduction de 9 millions de francs CFA bloqué par la mairie «
» On avait un projet d’adduction d’eau conduit par une structure dénommée « Servir Lyndiane », l’idée était de se replier au niveau du forage de Sibassor pour ne pas être dans la même situation que Kabatoki par rapport à la SDE. Après avoir fait toutes les démarches qui sied , cette structure avait un protocole d’accord avec le DG du forage qui leur avait délivré un devis à hauteur de 9 Millions de francs CFA » rappelle M. Aw.
Malgré le soutien d’une personnalité qui était dans les dispositions de financer entièrement le projet. Mais la structure » Servir Lyndiane » devait se procurer d’une autorisation au niveau de la municipalité de Kaolack pour éviter des remous politiques et même des blocages.
» Après une audience, Madame le maire Mariama Sarr avait rassuré que c’est du ressort de la municipalité de régler ce problème du coût, et qu’elle prenait en charge entièrement le financement du projet mais depuis 9 mois rien n’a été fait » se désole encore Djibril Aw.
Exaspérées, les populations de Lyndiane exhorte la municipalité à considérer Lyndiane comme un quartier de la commune de Kaolack avant que cela ne soit trop tard. » Que ceux qui représentent Mariama Sarr lui disent qu’on est » Tampi ». Qu’est ce qu’elle attend, ceux qui avaient porté ce projet avaient fait le nécessaire donc on a besoin d’un nouveau souffle politique avant qu’on ne mette en branle un plan d’action pour préparer l’assaut » conclut M. Aw.