Le Sénégal est plus que déterminé à rendre transparente son action publique. La direction de la promotion de la bonne gouvernance a lancé mardi l’atelier de validation technique du plan national du Sénégal du Partenariat pour un Gouvernement Ouvert (PGO). Une initiative destinée à rendre plus ouverts et plus réactifs les gouvernements vis-à-vis des citoyens.
Le processus de l’élaboration du plan national du Sénégal du Partenariat pour un Gouvernement Ouvert (PGO) vient d’aboutir. Pour concrétiser cette initiative lancée depuis 2 ans, la réflexion a engagé de manière inclusive populations, acteurs de la société civile dans une démarche commune pour mettre en place les stratégies d’amélioration de la bonne gouvernance.
« Le PGO c’est une initiative internationale qui regroupe 78 pays répartis dans les différents continents. Nous avons à peu près 15 pays africains qui participent et l’initiative vise à promouvoir la transparence dans l’action publique. De façon générale à rendre les gouvernements beaucoup plus ouverts, beaucoup plus réactifs vis-à-vis des citoyens « , explique Babacar Ba, directeur de cabinet du Secrétaire d’État chargé de la bonne gouvernance du ministre de la Justice.
Dans la transparence, tout le monde gagne
La bonne gouvernance est l’affaire de tous ; l’inclusivité du processus a requis l’engagement des pouvoir publics, des acteurs étatiques mais aussi des citoyens et des acteurs de la société civile au sein du comité national paritaire composé à nombre égal de représentants de l’administration et de la société civile. Cette composition du comité national de la bonne gouvernance permet la qualité des services car tous les pans de la société sont impliqués dans les prises de décision.
« L’intérêt est grande dans la mesure où l’ouverture dans la transparence, dans la gouvernance de l’action publique concourt à l’amélioration de la qualité des services que l’État rend à ses citoyens. D’autres avantages sont le fait que l’action publique devient plus crédible auprès des citoyens d’y participer activement, d ‘avoir accès à différentes informations mais aussi de pouvoir évaluer la qualité des services qui leur sont donnés », déclare M. Bulakali Alfred Nkuru, point focal de la société civile.
Le Secrétaire d’État chargé de la bonne gouvernance du ministre de la justice renchérit : « Je dois dire au Sénégal, nous devons nous féliciter de la conduite du processus qui a duré près de deux ans et qui a mené des consultations citoyennes dans toutes les régions du pays. Ces consultations ont mobilisé toutes les populations et tous les acteurs du processus qui ont permis d’identifier de façon inclusive et participative les défis en matière d’ouverture du gouvernement au Sénégal », souligne Babacar Ba.
Ce plan d’action s’articule autour de 12 engagements distribués en 3 axes : l’amélioration de la participation citoyenne et de l’accès à l’information, l’amélioration des services rendus aux usagers du service public et le renforcement de la participation citoyenne dans l’élaboration, le suivi et la mise en œuvre des politiques publiques.