La problématique de l’insécurité se pose avec beaucoup d’acuité dans les villes et banlieues de pays d’Afrique et plus particulièrement au Sénégal. Face à ce phénomène qui ne cesse de monter malgré les efforts de l’Etat, une enquête a été menée par l’Ecole Supérieure d’économie appliquée (ESEA), la faculté de l’aménagement et l’école de criminologie de Montréal. L’enquête menée dans ce cadre a montré que 25% des ménages interrogés ont déjà subi une agression.
Les Etats font d’énormes efforts pour combattre l’insécurité notamment entre terme de maillage sécuritaire (commissariats, postes de police, brigade de gendarmerie…) mais le problème persiste. A cet effet, une vaste enquête de victimisation a été menée auprès de quelques ménages principalement à Grand-Yoff, Djidah Thiaroye Kao et Keur Massar.
Une enquête qui a permis d’avoir des données statistiques précises sur l’insécurité ainsi que les manifestations à travers lesquelles s’exprime l’insécurité. Elle q permis de recueillir la perception des populations et leurs positions concernant ce phénomène.
A titre d’illustre on explique que sur mille (1000) ménages, 25% ont avoué avoir déjà fait l’objet d’un vol soit une agression à l’intérieur de leurs maisons ou dans les espaces publics. Un taux de onze fois plus élevé que la moyenne mondiale autour de 2,2%. En plus 75% des personnes répondent qu’il n y pas de sécurité dans les lieux où elles vivement.
Plus loin on révèle que l’insécurité se manifeste surtout dans certaines parties marquée par un déficit d’aménagement, ce qui fait dire que cette question d’infrastructures nécessite un nouveau mécanisme de sécurisation en terme d’aménagement et le déficit d’éclairage public.
D’ailleurs des jeunes de Djidah Thiaroye Kao et de Keur Massar sont entrain de subir pour une durée de quatre jours une formation aux techniques de fabrication de lampadaires solaires.