La commune de Malicounda (Mbour), de concert avec l’Association des maires du Sénégal (AMS), a organisé une semaine de consultations médicales gratuites à l’issue de laquelle 12500 personnes ont été consultées grâce à la mobilisation de 200 médecins de diverses spécialités, a-t-on appris des promoteurs de cette initiative.
Ces consultations gratuites qui ont pris fin dimanche ont également permis de dépister de dépister 300 femmes en cancer de col de lutérus, sans copmpter que 48 millions de francs CFA ont été déboursés par les organisateurs pour l’achat de médicaments dont ont bénéficié 90% des patients consultés.
Elles ont été organisées en partenariat avec le Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD), à travers l’Amicale de la Faculté de médecine, de pharmacie et de d’odontologie de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.
Cette initiative vise à appuyer la politique sanitaire mis en oeuvre par les pouvoirs publics sénégalais, a expliqué le maire de Malicounda Maguette Sène. L’édile affirme avoir érigé 7 nouveaux postes de santé depuis son arrivée à la tête de la mairie de Malicounda en 2014, se targuant d’avoir contribué à renforcer le plateau médicale de cette commune qui dispose désormais maintenant de 13 structures sanitaires, selon ses dires, « avec toutes les fonctionnalités requises ».
Selon le ministre de la Santé et de l’Action sociale, les actions mises en oeuvre par le maire de Malicounda et les membres de son conseil municipal contribuent à « renforcer la politique de l’Etat » pour la prise en charge des problèmes de santé des populations dans une approche axée sur la couverture maladie universelle.
Abdoulaye Diouf Sarr soutient que le taux de couverture maladie au Sénégal est passé de 25% en 2012 à 60% actuellement, le nombre d’ambulances passant au cours de la même période de 166 à « plus de 700 ambulances », a-t-il dit.
De même, après rendu gratuites les séances de dialyse qui se faisaient uniquement à Dakar et Saint-louis, ces soins ont été démocratisés, le pays passant de trois centres de dialyse en 2012 à 27 réparties à travers toutes les régions du Sénégal, a-t-il ajouté.
Dans « le souci de soulager les femmes, notamment pour les cancers du col de l’utérus ou du sein », les pouvoirs publics ont aussi décidé de rendre la chimiothérapie gratuite, a rappelé Abdoulaye Diouf Sarr.