En effet, il a été l’illustration parfaite que seule la volonté populaire doit primer face à l’absolutisme du pouvoir qu’incarnent les gouvernants.
« Tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser, il faut que le pouvoir arrête le pouvoir », disait Montesquieu.
C’est dans ce cadre d’ailleurs qu’on a pu dire que « face à l’arbitraire et l’injustice, aucune loi n’est au-dessus de la résistance ».
Ces propos semblent coller avec la réalité politique qui régnait en 2011 lorsque le peuple s’était mobilisé comme un seul homme, pour dire non.
C’est dans ce sillage que les cadres du Mouvement « GUEUM SA BOPP », condamnent fermement les propos tenus par la Task Force du parti au pouvoir APR.
De tels propos irrespectueux ne devaient pas être tenus, surtout venant de certains responsables (des ministres, des DG et des élus de la majorité).
Aujourd’hui, ce qui est constant c’est que personne ne peut revendiquer la paternité de ce Mouvement du 23 Juin ; ce Mouvement a été un moyen pour le peuple d’exprimer sa volonté qui seule est souveraine dans une démocratie.
Laissons le peuple apprécier la qualité du travail accompli par le mouvement « GUEUM SA BOPP », aussi bien sur le plan national qu’au niveau de la Diaspora pou juger en fonction des résultats accomplis.
Le Président Bougane Gueye Dani a un programme politique à dérouler tout comme le Président Macky SALL, qui malheureusement n’est entouré que d’incompétents, ou tout au moins des gens qui ne maitrisent pas l’appareil étatique, dans sa globalité.
Comment peut-on être amené à nommer un Sous-préfet qui est décédé ?
Quelle erreur grossière ? Quelle médiocrité ?
C’est pour cette raison que nous les cadres du Mouvement « GUEUM SA BOPP », nous allons leur apprendre ce que c’est un ETAT.
Aujourd’hui, force est de constater que si nous étions dans un Etat de droit, si nous avions un Etat fort, si nous avions des hommes courageux, ils n’allaient pas attendre le lendemain pour présenter leur démission.
Comme en Afrique, plus particulièrement au Sénégal, nous avons le complexe de la démission, nous allons leur dire où se trouve le problème, bien que nous ne sommes pas dans l’appareil étatique.
Tout d’abord, le Ministre de l’intérieur doit démissionner parce que c’est lui-même qui a eu à faire le projet de nomination.
Ensuite, le Secrétaire Général du Gouvernement Monsieur Abdou Latif Coulibaly qui a transmis le projet au conseil des Ministres, n’a plus sa raison d’être. Il devrait tout bonnement présenter sa démission.
Enfin, le Ministre Porte-parole du Gouvernement qui a lu le Communiqué doit aussi à son tour démissionner.
Voici les trois erreurs commises par le Gouvernement, qui auraient pu être évitées, par une simple vérification.
Heureusement que nous qui sommes de l’opposition, avons pu déceler ces erreurs grossières qui n’honorent pas notre pays.
C’est pourquoi, après avoir condamné cet acte, nous exigeons sans délais, la démission de ces trois personnes, sus visés.
Fait à Dakar, le 24 juin 2021
La coordination des Cadres du
mouvement « GUEUM SA BOPP »