Au chômage depuis sa démission de la CDC, traîné dans la boue, notamment, par l’opposition locale et lâché par des responsables du parti présidentiel qui étaient en compagnie de Boughazelli lors de son meeting d’il y a 15 jours, Aliou Sall avait bien besoin d’un soutien exprimé sans ambages à même de le ragaillardir .
Venant de celui qui passe pour être le maître de Guédiawaye de par ses actions sociales de grande envergure et sa posture retorse envers l’opposition radicale, il a la particularité de tuer dans l’œuf les velléités de contestation du leadership du maire de la ville portées notamment par Boughazelli qui a déclaré sa candidature à la ville de Guédiawaye lors des prochaines élections locales. Ayant pris la pleine mesure de pesant d’or que vaut le soutien affiché et irréversible de Lat Diop, Aliou Sall n’avait plus besoin de tenir un long discours. Le retour de l’ascenseur à celui qui lui a apporté la délivrance et un message d’unité auront suffi pour justifier sa présence sur les lieux:
» Je n’ai plus besoin d’être directeur général ou ministre car les ambitions que de tels postes m’auraient prédisposées sont en voie de réalisation grâce à l’altruisme de Lat Diop. Il faut qu’on s’attèle à maintenir la dynamique unitaire qui se dessine pour baliser la voie du développement de Guédiawaye. L’Amour que nous vouons tous à Guédiawaye donnera lieu à un choc inévitable des ambitions que nous parviendrons à dépasser par des discussions lucides et intelligentes « , préconise- t-il.
Rappelons qu’en plus de bénéficier d’une maison nichée dans la commune de Sahm-notaire, les femmes de Guédiawaye ont sous l’impulsion de Lat Diop bénéficié d’un financement de 280 millions qui va incessamment passer à 500 millions. De quoi donner le tournis aux opposants de Guédiawaye dont la majorité crèche à Sahm-notaire.