La ville de Ourossogui (nord-est) n’est pas confrontée à un problème de production d’eau mais à des pertes causées par des dysfonctionnements de son réseau hydraulique, a indiqué vendredi le directeur général de l’Office général des forages ruraux (OFOR), Alpha Bayla Guèye. « A Ourossogui, on constate qu’il n’y a pas un problème de production d’eau, la production est bonne. J’ai indiqué qu’il y a des pertes qui sont enregistrées dans le réseau qui résultent des dysfonctionnements qui sont constatés dans le réseau », a dit le DG de l’OFOR au cours d’une rencontre avec le comité ad hoc chargé de la gestion de l’eau à Ourossogui.
Il a pris l’engagement de raccorder un troisième forage pour davantage de confort dans la distribution du liquide précieux, signalant qu’il existe un programme d’extension des réseaux dans lequel Ourossogui figure en bonne place.
Il a annoncé qu’il est prévu un raccordement des clients situés en bout de réseau qui ressentent le plus de difficulté. Il signale aussi quelques situations d’inconfort à Matam, du fait de l’arrêt de deux forages pour des problèmes de groupes électrogènes.
A Thiologne, où un forage est à l’arrêt, il a été décidé d’interconnecter le second forage pour une distribution normale de l’eau. Pour le département de Kanel et la ville de Thiologne où il est également noté un inconfort, la solution viendra des différents programmes qui sont « en train d’être développés », et dans une moindre mesure, du budget consolidé d’investissement (BCI) et du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), qui vont permettre d’injecter, d’ici la fin de l’année, 3,8 milliards de francs CFA. « Pour le cas spécifique de la commune de Bokiladji, a-t-il poursuivi, nous avons constaté la rareté de la ressource, mais qui relève beaucoup plus de contraintes hydrogéologiques ».
A cet effet, il est prévu la mise en place d’un forage à cinq kilomètres du village de Tagnafe pour approvisionner les villages environnants ainsi que deux autres forages à Bondji et Possi.