L’accident qui a coûté, ce lundi, la vie à trois agents (journaliste, caméraman et chauffeur) du Groupe de presse Léral vient de remettre au goût du jour la question de l’insécurité sur nos routes.
Presque chaque semaine, l’on compte une bonne dizaine de personnes qui y périssent à cause de ces défaillances, notamment, humaines. Le phénomène va crescendo au point d’appeler, subitement, le bon sens et la responsabilité de tout un chacun. Il est criminel de rester passif face à ce désastre qui continue d’endeuiller bon nombre de familles.
Les années 2020 et 2021 semblent être les plus meurtrières au Sénégal. Du moins, si l’on se fie aux statistiques des experts en la manière. N’est –ce –pas que le Président de la République son Excellence Monsieur Macky Sall, pris de panique( comme tout homme raisonnable) avait, agiter l’idée d’imposer des permis à point pour contraindre les chauffards, pardon, les conducteurs de voitures à être plus regardant en cultivant davantage de conscience, voire de prudence. Mais, le comble du malheur est qu’on s’attarde toujours à appliquer ce garde-fou. A mon avis, l’imposition d’une telle conduite peut, j’en suis sûr, aider à faire l’économie ces drames, à les éviter.
Ces accidents qui endeuillent nos familles ont également un coup social, parfois, si lourd. Imaginez un pilier de famille tué en pleine circulation et les conséquences insondables que sa disparition peut avoir sur ses proches (enfants, femmes, etc.) ? Pensez à ces jeunes promis à un bel avenir qui laissent leur vie sur le goudron ? Soyons conscients des belles intelligences perdues pour la seule cause de ces manquements humains(le plus souvent) alors que notre Etat a participé à leur éducation, à leur formation et, j’en passe…
Sur un autre registre, l’octroi du permis à conduire doit se faire selon des critères plus rigoureux et sérieux.
Les «vieilles guimbardes» avec leur lot de défections, ne doivent plus nous revenir de l’Occident. Notre pays ne doit plus être le cimetière de ces véhicules-porteurs de la mort ,ces cadeaux empoisonnés. L’envahissement des deux roues appelées, aussi, «motos Jakarta», enveniment la situation. Alors, il ya urgence d’agir pour arrêter l’hécatombe.
Ibrahima NGOM Damel