Pour le président de l’Union sociale libérale, Maître Abdoulaye Tine, l’opposition ne compte pas baisser les bras après l’arrêt rendu par la Cour de justice de la CEDEAO sur le parrainage. « SI demain, après avoir attendu deux ans et après avoir lutté devant les juridictions internationales, il pense qu’après avoir obtenu gain de cause nous allons passer tout par pertes et profits, c’est qu’il se trompe lourdement. Nous entendons en tirer toutes les conséquences de droit et sur le plan politique. Et s’il refuse de se conformer à un arrêt, il n’aura jamais raison contre nous», a souligné l’avocat
À cet effet, le juriste dit entamer une série de concertations avec l’ensemble des acteurs politiques de l’opposition et même de la société civile et les institutions sous régionales comme la CEDEAO et l’Union africaine pour tout simplement contraindre l’État du Sénégal à retirer la loi sur le parrainage.« Je me suis déjà entretenu avec des partenaires du Sénégal en matière électorale, soit sur le plan national ou international. Je rappelle que l’Union Européenne a été le premier à dire que la loi sur le parrainage n’était pas conforme aux règles démocratiques. Nous sommes entretenus aussi avec des responsables de la CEDEAO et d’autres organes, notamment l’Union africaine, et depuis lors, j’ai aussi initié des démarches avec les candidats qui étaient en lice parmi les vingt deux avec qui nous avons échangé et nous avons de fortes convergences de vue. Je me suis entretenu aussi avec des responsables de la société civile, des organisations des droits de l’homme parce que nous sommes en face d’un cas manifeste de violation des droits de l’homme et que si Macky Sall refuse d’appliquer cet arrêt, nous estimons que ce n’est plus une posture juridique, mais nous serons en face d’une posture politique face à laquelle nous apporterons la réponse politique appropriée», dira-t-il