« Qui veut aller loin ménage sa monture ». A quelques mois des élections locales qui seront également un test majeur et décisif de représentativité des grosses pointures du landerneau politique national, singulièrement, de la mouvance présidentielle, les états-majors locaux affûtent leurs armes. C’est le cas à Thiès-est où une fois n’est pas coutume, Abdoulaye est d’attaque ce, après-avoir fourbi ses armes.
C’est quasiment un truisme que de le souligner. Une élection ne se gagne pas en 21 jours de campagne électorale ni sous l’effet d’une baguette magique. Pour avoir des chances de remporter des élections locales aux enjeux énormes comme celles qui se profilent à l’horizon de janvier 2022, il faut, en dehors des critères objectifs de compétence et de probité morale, avoir posé des actes allant dans le sens de la prise en charge sociale des membres de sa communauté. Sous ce rapport précis, Abdoulaye Dièye, le Président du mouvement « Siggi Jotna », n’a pas de soucis majeurs à se faire. Tant son altruisme qui se décline par des actions de haute portée sociale en faveur de ses concitoyens de Thiès dépasse les limites territoriales de la commune qu’il ambitionne de diriger.
En meeting, hier, à la Cité Senghor, des femmes du mouvement «Ci La Bokk » bénéficiaires d’une formation suivie d’une remise d’attestations et de financement ont, par la voix de Kiné Sèye du mouvement « Thiès Ci La Bokk », a justifié leur choix sur la personne d’Abdoulaye Dièye : « Qui aide la femme aide la famille. La vision progressiste qui sous-tend l’engagement politique d’Abdoulaye Dièye est un gage d’épanouissement et de développement personnel pour les femmes de Thiès. Il est un homme politique qui gagnerait à faire des émules partout au Sénégal. Les conditions d’existence de la femme ne s’en trouveront améliorées. »
Réagissant aux propos qui lui sont adressées, le Président du mouvement «Siggi Jotna », dira: « Je laisse la latitude à la mouvance présidentielle d’opérer un choix judicieux sur celui qui va conduire la locomotive de Benno Bokk Yaakar dans la commune lors des élections locales. Cela ne me priverait pas pour autant de dire à haute et intelligible voix que j’ai les ambitions et les aptitudes nécessaires pour mettre Thiès-Est sur les rails du développement local ».
Poursuivant dans la même lancée avec une fougue qu’on ne lui connaissait pas et qui traduit un engagement indéfectible de servir sa localité de Thiès qu’il aime tant, Abdoulaye Dièye se fait beaucoup plus précis : « Si les ambitions que je nourris pour Thiès étaient suffisamment connues, nombreux seront ceux qui anticiperons le départ de l’actuel maire ».
Et le chef d’entreprise de calquer la gouvernance locale sur le modèle d’une entreprise : » Une mairie est à l’image d’une entreprise. Pour être rentable et efficiente, elle a besoin d’une feuille de route bien élaborée pour ne pas faire dans l’approximation et la tergiversation. Elle doit avoir des partenaires pour son développement et des structures de financement. » Une invite de neutralité au Président de «Rewmi» dans la désignation des maires a clos le message délivré par Abdoulaye Dièye.
» Les Thièsois portent Idrissa Seck dans leur cœur. Il faut le lui reconnaître. L’écrasante majorité d’entre eux ne pose pas de question pour se plier à ses désidératas. Toutefois, il est temps qu’il s’écarte des joutes locales inédites afin, qu’en toute responsabilité et en toute indépendance, les thièsois aient les coudées franches pour choisir leur propre maire. Il y va de leur l’intérêt supérieur des populations soucieuses d’une gestion vertueuse, participative et efficiente de leurs localités « , martèle, avec force détails , le responsable de la coalition présidentielle qui, embraie en ces termes : « Je pense que vous connaissez déjà les meilleurs choix dans chaque zone. Et je suis sûr que c’est une évidence que les thièsois porteront leur choix sur ma personne car je suis le bon choix ».