Depuis l’annonce de l’acquisition d’un nouvel avion de commandement par l’État du Sénégal, les langues commencent à s délier. Comme dans le passé, à chaque fois qu’un gouvernement commande un nouvel appareil pour le président de la République, une certaine opposition et des membres de la société civile ruent dans les brancards. Un avion de commandement pour le président de la République est une nécessité, voire une question de souveraineté nationale.
Elle est la caractéristique essentielle de l’État dont elle est une condition nécessaire et suffisante d’existence. La souveraineté est à la fois le fondement de la compétence internationale et de l’indépendance d’un État. Cette brève définition juridique de la souveraineté permet de lier l’acquisition d’un avion à la gestion et à la représentation internationale de l’État.
Si on prend par exemple la réalisation d’infrastructures structurelles à coût de milliards pour le rayonnement du pays, c’est à coup sûr pour marquer sa souveraineté. Il y a eu un tollé dans notre pays lorsque la FIFA n’avait pas homologué le stade Lat Dior de Thiès pour les éliminatoires de la coupe du monde. On n’imaginait pas et, aussi, on n’aimait pas voir les Lions du Sénégal recevoir à l’étranger. Heureusement que Son Excellence le président de la République Macky Sall l’avait très tôt compris en décidant de construire le stade du Sénégal à Diamniadio.
Les travaux marchent à grands pas.Qui oserait dire non? Qui oserait dire que les milliards investis actuellement sur le site devraient être versés ailleurs ? Nous pensons bien que tous les sénégalais seront fiers de réceptionner en Février 2022 un stade ultramoderne respectant les standards internationaux. Quand l’aéroport Léopold Sedar Senghor avait atteint ses limites, le gouvernement du Sénégal a investi des milliards pour se taper un autre aéroport flambant neuf et répondant aux normes sécuritaires internationales.
Qui osait dire non? Un pays se voit grand et le Sénégal est une puissance diplomatique en Afrique et dans le monde.
Arrêtons de dire qu’avec cette somme, on pouvait construire ou réaliser des salles de classes ou des postes de santé. Cessons donc cette mauvaise foi. Pour atteindre l’émergence, nous avons l’obligation de faire décoller tous les secteurs d’activités économiques.C’est une condition sine qua non. En matière d’éducation, du préscolaire au supérieur, le gouvernement du président Macky Sall a fait d’énormes réalisations qui sont, somme toute, dignes de louanges et qui vont de la construction de salles de classes, de lycées modernes, de pavillons, d’amphithéâtre pour nos universités et centres universitaires sans oublier le recrutement permanent d’enseignants à tous les niveaux.
En matière de santé, notre pays est cité en exemple en Afrique et l’inauguration des hôpitaux peut témoigner de cette vivante politique sanitaire.
L’ acquisition d’un avion de commandement est alors une question de souveraineté. Un président de la République ne peut continuer à voyager dans un appareil en perpétuelles réparations. Plusieurs pays d’Afrique ont même une flotte pour leurs gouvernements. Quelque soit le coût, un pays doit se doter d’un aéronef de qualité et sécurité maximale.
Dans son adresse au président de la République relative à la question, un célèbre patron de presse ,par ailleurs, acteur politique a énuméré les infrastructures et les emplois qu’on aurait pu créé. Il a oublié que dans un État, il faut un équilibre des investissements pour satisfaire le peuple. Les 450 milliards de F CFA prévus cette année et les années à venir pour l’emploi,la formation et l’insertion des jeunes est un rééquilibrage budgétaire audacieux pour faire face aux soucis de notre jeunesse.
Vous n’avez jamais dit que ce montant aurait pu permis de construire des universités ou des hôpitaux modernes. Assis sur les gradins, le spectateur peut crier à tue-tête qu’il ferait mieux s’il rentrait au terrain mais la gestion d’une entreprise est de loin comparable à l’exercice du pouvoir. M Bougane Gueye Dany , sachez que notre pays a fait des progrès inimaginables pour l’intérêt de ses populations en période du COVID-19 et post COVID-19. Il suffit de parcourir le pays pour s’en rendre compte.
Quant’ au docteur Aliou Sow, sachez que la prétention et le moi unilatéral ne font pas l’homme idéal. Combien de professeurs d’universités, d’énarques, de hauts magistrats et cadres supérieurs sont dans ce pays? A chacune de ses interventions, Aliou Sow nous parle des diplômes, son cursus, son salaire patati patata…..
Basta Professeur Aliou Sow ! Il y a des grands dirigeants de ce monde qui n’ont fait aucune école ou institut politique, économique ou militaire. Et pourtant, leurs pays compte bien sûr mais pèse sur l’échiquier mondial. L’ estime de soi ne mène à rien. Attendez que les populations de votre Ndoucoumane natal parlent de vous et nous temoignent de votre savoir-faire.
C’est irrespectueux de traiter des hommes politiques d’incompétents parce qu’ils n’ont pas fait des études universitaires poussées. On a vu en Afrique et de par le monde des dirigeants bardés de diplômes mais qui échouent au bout de deux à trois ans d’exercice du pouvoir. La compétence ne suffit pas. La clairvoyance, la lucidité d’esprit, la volonté de bien faire, le courage et la créativité et si vous voulez, l’inventité font partie des valeurs indispensables pour un homme politique.
A mon cher professeur d’histoire, M Abdoulaye Bathily, sachez que votre âge, votre parcours politique me permet de vous dire un seul mot: Sagesse.
Vous devriez orienter, conseiller vos petits frères et vos enfants sur les questions essentielles de l’heure au lieu d’attaquer et de dénigrer gratuitement. Pour une fois, cher Professeur, sagesse !!!
*Bilal Fall,
Responsable APR à Dangalma (dép.Bambey )
Chargé de mission à la Présidence de la République.