Le Ramadan, mois de dévotion s’accompagnent de prières. C’est en ce sens, que les nappes de prières marchent très bien en ce moment. Le marché est bien fourni et les vendeurs se frottent les mains en écoulant facilement leurs marchandises.
En ce mois béni de Ramadan, le marché de nattes de prières est bien fourni. On y trouve différentes sortes et le client a l’embarras du choix. Les vendeurs arpentent les rues de la capitale pour écouler leurs marchandises. Ils arborent les marchés et même dans la circulation. En se faufilant entre les véhicules. C’est le cas au marché de Grand Yoff de Dakar. Selon Adama Kamara, un commerçant en face du centre commercial au près du rond-point de la Patte d’Oie, il n’en avait pas assez avant la Ramadan. « A l’approche de ce mois béni, les clients avaient déjà commencé à en réclamer », dit-il. Et de poursuivre: «J’ai fait mes commandes de tapis de prière pour satisfaire à leur besoin. Même constat à quelques mètres de ce commerçant, Cheikh Diallo expose ses nattes par terre.
Il souligne que ces tapis de prières tirent profit de la grande dévotion des fidèles en cette période d’abstinence. « J’ai revu en hausse ma commande pour mon stock, car ils se vendent bien depuis quelques jours », soutient-il. Ce dernier s’est spécialisé dans cette vente depuis son enfance, parce qu’il aime les couleurs et les décorations sur les nattes de prière. Mamadou Barry, un grand commerçant dans l’enceinte de ces lieux explique les prix varient selon la qualité. « Il y’a des tapis de prière en velours de plusieurs motifs et des couleurs qui peuvent couter jusqu’à 8 500f CFA. De plus, il y’ a des tapis de prière médicale avec un dossier », fait-il savoir. Si certains achètent pour eux-mêmes, d’autres en font des cadeaux à leurs proches. « Certaines nappes sont très utiles pour les « Wird » et la lecture du coran », dit ce commerçant. A l’en croire, elles sont vendues le plus avec facture et une livraison gratuite.
Les clients trouvent tout de même que les prix des nattes sont élevés. Une position défendue par Mactar, un jeune marchand ambulant. « C’est vrai qu’on est au béni de ramadan, les grands commerçants devraient diminuer les prix des tapis pour qu’on s’en sort nous aussi », lance-t-il.