La plateforme Avenir Senegaal Bi Nu Begg n’a pas encore tourné la page des violentes manifestations qui ont dernièrement secoué le pays.
Dans un communiqué, Cheikh Tidiane DIEYE et Cie, qui interpellent le gouvernement sur son nouveau programme de lutte contre le chômage des jeunes, reviennent sur le “complot sordide fomenté contre le député et opposant Ousmane SONKO”. Et c’est au président Macky SALL qu’ils imputent la responsabilité directe des “troubles qui ont profondément ébranlé le pays”.
“En inspirant, encourageant ou fermant les yeux sur ce complot, dans un contexte où toutes les énergies du peuple auraient dû être concentrées dans la lutte contre la pandémie et ses effets économiques et sociaux, le président Macky Sall a manqué singulièrement de leadership et de responsabilité’’, indique le Secrétariat politique national de la plateforme Avenir Senegaal Bi Nu Begg.
Poursuivant, Cheikh Tidiane DIEYE et Cie condamnent ‘’fermement les propos tenus par plusieurs ministres dont ceux de l’Intérieur, des Affaires étrangères et de la Justice qui, gagnés par la peur et dépassés par la résistance inédite et inattendue du peuple, notamment les jeunes, ont tenté de faire croire que ‘’des forces obscures’’, ‘’des terroristes’’ ou ‘’des rebelles’’ seraient rentrés sur le territoire sénégalais afin de déstabiliser le pays. Ces propos irresponsables, dangereux et dégradants pour l’image du Sénégal ont été, fort heureusement, vite démentis par de hautes autorités de l’armée, de la police et la gendarmerie, à l’occasion de la fête de l’indépendance du 4 Avril 2021’’.
Ne s’arrêtant pas en si bon chemin,‘’le Secrétariat politique de la plateforme Avenir Senegaal Bi Nu Begg demande au gouvernement, s’il maintient toujours sa déclaration sur l’existence de ces forces obscures, de dire au peuple sénégalais où se trouvent celles-ci en ce moment ? Sont-elles déjà ressorties du territoire ? Si oui, pourquoi les a-t-on laissé filer ? Si, au contraire, elles sont toujours dans le pays, dans quelles villes, quels quartiers se trouvent-elles ? Pourquoi les services de sécurité ne les arrêtent-elles pas ?’’