Le campus universitaire de Dakar lance une croisade contre la violence, un défi qui n’a jamais été relevé. Dans l’affaire Ismaël Gaoussou Diémé (décédé suite à une bataille rangée entre associations d’étudiants Kekendo et Ndeflengue), étudiant non inscrit, depuis 2015, alors qu’il logeait toujours dans le campus social.
Suite à ces affrontements, le Centre des Œuvres Universitaires de Dakar entame de réformes profondes. D’après son directeur Maguette Sène, «il est prévu de mettre en place une plateforme numérique», dans le but de mettre fin aux tensions vives qui règnent dans le campus à travers les codifications.
«Avec la plateforme numérique, les demandes se feront en ligne, pour avoir une chambre. Tout ayant droit qui entre dans la plateforme, pourra faire sa demande qui va être comptabilisée dans le système. Il y aura des critères qui vont être intégrés. Au finish, tout le monde saura quelles sont les personnes qui ont été retenues. Cela se fera de la manière la plus transparente possible», assure-t-il.
De plus, une carte de résidence sera mise à la disposition de tous les étudiants qui logent au sein du Campus social, afin de filtrer les entrées et réglementer les sorties. Ce changement entrera en vigueur juste après l’élection du bureau des amicales de faculté, actuellement suspendu par le Conseil restreint de l’université.
Selon le directeur du COUD, «au vu de ce que les étudiants ont accepté, on a tous les arguments pour que le Conseil restreint puisse nous suivre dans cette levée de la suspension du processus électoral. A la suite des élections, on va faire la codification et c’est à ce moment-là, qu’on va mettre en place ce nouveau système», rapportent nos sources.