Beaucoup de pays ont suspendu l’administration du vaccin AstraZeneca du fait des cas d’embolie engendrés chez certaines personnes. Le Sénégal va-t-il suivre ces pays ? Non a indiqué le chef de l’Etat, lors de la réception du premier ministre espagnol hier au palais.
« Il est essentiel d’écouter les experts médicaux. Et de ne pas laisser la passion prendre le dessus. Le Sénégal applique ce qu’on appelle une surveillance active des MAPI, l’étude des effets secondaires sur les vaccins.
De façon générale, sur tous les vaccins, il y a des effets secondaires. L’analyse de ces effets secondaires se fait au jour le jour et dans tous les districts sanitaires. Pour le moment, rien ne justifie, en ce qui nous concerne, l’arrêt de l’administration d’AstraZeneca, tout comme nous administrons Sinopharm le vaccin chinois.
Nous sommes à la recherche de Spoutnik V et de Johnson and Johnson. Le vaccin n’est pas une question politique, c’est une question médicale. Et s’il y a un candidat vaccin qui répond aux normes de sécurité et que notre pays adopte ces normes nous acquérons ce vaccin et nous l’appliquons à nos populations. »