Le pouvoir, cela devient comme de la drogue sous nos tropiques. Lorsqu’il briguait le fauteuil présidentiel en 2012 ici au Sénégal, le Chef de l’Etat Macky Sall avait mené toute sa campagne en faisant le serment devant le peuple que s’il est élu son premier mandat sera de cinq au lieu de sept ans et qu’il ne pourra faire plus de deux mandats. Seulement, une fois élu Président de la République, les manœuvres ont démarré dans son propre camp.
Ce sont les faucons de l’Alliance pour la République (APR) qui se sont en premier distingués, en montant au front. Contre toute attente, ils sont montés au front pour dire que pour son premier mandat, Macky Sall a été élu pour sept ans. Sous la pression de ces faucons, Macky Sall va finalement renier sa parole donnée au peuple sénégalais en accomplissant un mandat de sept ans. Pour mieux maquiller le reniement de sa parole donnée, Macky Sall sûr déjà de la réponse qui sera donnée par le Conseil constitutionnel avait renvoyé la question à cette institution à propos de la durée de son premier mandat. Une frange de la population avait été fortement déçue pour ça.
Alors que Macky Sall en 2019, pour ce qui doit être son deuxième et dernier mandat, voilà que le débat a été fortement agité sur la possibilité pour lui de se présenter à un troisième mandat. Les tenants de cette pensée s’appuient sur le fait que la nouvelle Constitution limitant le nombre de mandats présidentiels n’avait été adoptée qu’en 2016. Donc, le premier mandat de Macky Sall ne peut être compté. Depuis la question d’une candidature à un troisième mandat continue d’agiter les débats, et prend en otage tout le Sénégal.
Pourtant, selon les informations qui nous sont parvenues, jamais la question de briguer un troisième mandat n’avait traversé l’esprit du Président de la République Macky Sall. Seulement, c