Dans une récente sortie médiatique, le frangin du Président de la République Macky Sall,Aliou Sall, s’en est vertement pris à certains membres de la mouvance présidentielle.Le maire de Guéduawaye a , ainsi, déploré la passivité,voire l’attitude timorée de certains proches du régime qui n’ont rien de mieux à faire que de faire profil bas alors que l’opposition était prête à « brûler » le « Macky »(confrère : les violents affrontements nés de l’Affaire Adji Sarr/Sonko qui ont failli avoir raison du pouvoir en place). Un sentiment que partage l’ancien député libéral de Lat Mingué , El Hadji Malick Gueye. A l’en croire:
« :Je partage le sentiment de frustration et de déception qui habite, aujourd’hui, le frère du Chef de l’État, Aliou Sall.Le comportement des partisans du régime est triste et déplorable.Alors que des membres de l’opposition
manoeuvraient des jeunes pour mettre le chaos dans le pays, beaucoup se sont terrés dans leur coin alors qu’ils bénéficient des largesses du pouvoir en place. C’est vraiment déplorable.Ils ont refusé de mouiller le maillot,de se lever pour faire face aux ennemis », fustige le Coordonnateur du mouvement « And Suxaali Sine Saloum Ak Sénégal ».
El Malick, de dénoncer le silence des responsables apéristes au niveau de sa localité du Saloum : »Même au niveau du Saloum (région de Kaolack), les ministres, DG, PCA, PCS, élus (députés, membres CESE et HCCT) , ambassadeurs itinérants,tous se sont débinés.La ministre et Mairesse de Kaoalck, Mariama Sarr et le Directeur Général de la SENELEC,Pape Demba Bitèye et moi, seuls, nous nous sommes levés pour limiter les dégâts.Moi-même, ont ri de moi en me prenant pour un fou, un homme sans importance par ce que simple je prenais la défense du Président Macky. Je dis qu’il est grand temps de mettre fin au parachutage de personnes qui n’ont rien fait de grand pour le Président Macky.Ils sont des opportunistes qui ne croient pas à sa vision mais qui sont obnubilés par cette envie de gagner des marchés publics pour se remplir les poches à coup de milliards », dit avec verve l’ancien conseiller du Président Me Abdoulaye Wade pour le Proche et le Moyen Orient.