Depuis un an et le début de la pandémie de Covid-19, la géopolitique mondiale compte un nouvel objet d’influence et de négociation : le vaccin, devenu aujourd’hui l’arme géopolitique la plus disputée. La course au vaccin a démarré dès l’été 2020 dans certains pays, la Russie en tête avec Spoutnik V autorisé dans le pays en août (même si Moscou a peiné à en produire en masse depuis) et n’a pas cessé depuis ; jeudi 11 mars, l’agenceeuropéenne des médicaments a autorisé l’utilisation d’un quatrième vaccin au sein de l’Union européenne, celui de l’américain Johnson & Johnson.
Entre temps, avaient émergé les vaccins occidentaux Pfizer-BioNTech (Etats-Unis et Allemagne) et Moderna (Etats-Unis), autorisés dans certains pays dès décembre. Puis celui du britannico-suédois AstraZeneca, approuvé le 30 décembre au Royaume-Uni et le 29 janvier dans l’Union européenne (UE).