Décidément, le régime en place fait face à la résistance des anti-imperialistes, communément appelés «activistes. Depuis l’affaire dite Ousmane Sonko, ils ont donné du fil à retordre aux tenants du pouvoir.
Clédor Séne, Guy Marius Sagna et d’Assane Diouf accusés de troubles à l’ordre public sont dans les liens de la détention. Fatima Mbengue de «Frapp-France» dégage est arrêtée deux fois de suite pour son engagement citoyen.
Macky à l’épreuve des anti-impérialistes
L’affaire dite Ousmane Sonko-Adji Sarr avec des arrestations dans els rangs des Patriotes d’Ousmane Sonko, remet au goût du jour la détermination des activistes à lutter contre ce qu’ils appellent l’empiètement des droits fondamentaux des Sénégalais.
En ce sens, que Clédor Sène, Guy Marius Sagna et Assane Diouf ont été arrêtés par les éléments de la Dic et placés en garde à vue.
Fatima Mbengue, membre du Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (Frapp France dégage) est arrêtée par la police deux fois de suite.
Selon le secrétariat exécutif national (SEN), elle a été interpellée une deuxième fois alors qu’elle convoyait comme la dernière fois le repas aux personnes arrêtées après les affrontements entre les pro-Sonko et les forces de l’ordre. Une attestation que dénoncent Guy Marius Sagna et Cie. «Apporter à manger à des détenus devient dans le Sénégal de l’apprenti “dictateur” Macky un “délit de trouble à l’ordre public” passible d’une arrestation et garde à vue”, lit-on dans un communiqué.
D’après le SEN du Frapp, le peuple mobilisé doit retourner contre lui ces paroles de Macky Sall, opposant, en date du 19 juin 2011 contre la répression et les atteintes liberticides aux libertés et droits du président Wade : «La confrontation avec le pouvoir est inévitable et l’armée devra prendre ses responsabilités aux côtés du peuple».
Cet état de fait mettre une fois de plus suite à la détermination des «activistes» de dénoncer à tout va le système impérialiste, le pouvoir en place est dans une logique de les mettre hors d’état de nuire.
Ce qui fait que le chef de l’Etat Macky Sall est accusé de mettre en péril ses convictions d’opposant. Car, alors opposant au pouvoir de Me Wade, l’actuel chef de l’Etat a beaucoup soutenu la ligne des mouvements citoyens donc «Y en a marre».
Aujourd’hui, il ne donne aucun répit aux activistes qui continuent toujours de dénoncer la gestion du pays, notamment sur les droits humains.