Le collectif pour la promotion des femmes et des jeunes filles du Sénégal a pris position dans l’affaire de viole qui défraie la chronique. Gabriel Kane, membre dudit collectif a ouvertement reçu des menaces de mort en donnant la position des femmes qui, selon elle, n’est pas une position partisane mais justifiée par un principe de droit.
« Nous appelons à la sérénité car nous sommes des femmes et avons des droits dans ce pays. Nous avons dans un première lettre, donné notre position. Malheureusement cela a été très mal perçu comme pour nous indiquer que nous n’ avions pas le droit de nous indigner dans l’espace public. On préfère dans ce pays une femme de 20ans que de juger un homme de 45ans. C’est un principe d’inégalités » a t-elle martelé.
A la suite de ce communiqué beaucoup de membre de ce collectif ont fait l’objet de menace de mort d’insulte récurrente sur les réseaux sociaux. << Nous luttons pour les droits des femmes. C’est pourquoi nous avons adressé une lettre ouverte au ministre de l’intérieur. Nous sommes en danger parceque nous avons dit que nous avons des droits dans ce pays. Nous sommes dans un pays démocratique qui a eu beaucoup de combats féministes. Le combat qui est le nôtre aujourd’hui est de permettre à toute femme d’aller devant un tribunal au même titre qu’un homme. Nos voix comptent autant que ceux des hommes. Il y a une accusation il faut donc permettre à la justice de faire son travail. C’est la responsabilité de l’Etat de jouer ce rôle>> a-t-elle conclut.