Cette année, le rite du Chemin de croix, célébré tous les vendredis de Carême, a été simplifié à cause de la Covid-19 à la paroisse des Martyrs de l’Ouganda. Donc l’heure est à plus de célébrations et moins d’occupation des lieux par les fidèles. Reportage ! |
Pour les célébrations des vendredis de Carême, les diocèses et paroisses ont désormais pris l’option d’adapter leur vie liturgique aux mesures liées à la pandémie de la Covid19. A la paroisse des Martyrs de l’Ouganda, l’habituel Chemin de croix a connu un léger changement. Les fidèles vivent seulement, le résumé des quatorze stations du Chemin de croix. Ces quatorze stations s’inspirent uniquement d’événements relatés dans les Evangiles de Jean, Luc, Marc, et Mathieu. Selon le curé de la paroisse, Simon Pierre Sagna, «la Covid19 nous oblige à prendre moins de temps dans les lieux, bien que les mesures de distanciation et de port de masque soient de rigueur, mais également une possibilité d’arriver à célébrer les Chemins de croix de 12 h 30, 15 h 00, et 18 h 00». A noter que cette paroisse ne désemplie pas lors des messes. Des fidèles viennent d’ailleurs pour prendre part aux célébrations liturgiques. «Cette approche est bonne», s’exclame une paroissienne, sous le couvert de l’anonymat. D’habitude, poursuit-elle «les gens s’essoufflent parce que le rite est long et pesant pour des gens qui, après une journée de dur labeur et de jeûne, se retrouvent devoir vivre pleinement les quatorze stations». Un autre paroissien, répondant au nom de Pierre, trouve la décision normale parce que la situation l’oblige. «Je pense qu’on doit s’y prendre, car c’est la situation qui l’impose. Mais, nous ne cesserons jamais de prier pour que Dieu nous délivre de cette maladie. Et ce Carême est un temps favorable», soutient-il. |