Les accusations de viols répétés contre Ousmane Sonko continuent de soulever de vagues d’indignations dans l’opposition. Dans une déclaration conjointe le Mouvement pour la réforme et le développement social (MRDS), le Rassemblement national démocratique (RND) et Yoonu Askan Wi trouvent que c’est la dernière provocation dirigée vers le président du parti PASTEF.
Pour les leaders de ces mouvements ces allégations dépassent toutes les bornes tant par sa «grossièreté que son cynisme et sa gravité». «En effet, le ridicule des accusations brandies n’a d’égal que l’évidente illégalité de la procédure suivie pour convoquer ou interpeller un député, de surcroît en cours de session parlementaire. Aussi, le président de PASTEF est-il dans son droit le plus absolu d’exiger ni plus ni moins que le respect de la loi par la levée préalable de son immunité parlementaire, avant de déférer à quelque convocation que ce soit ?», lancent-ils.
C’est pourquoi ces membres de l’opposition tiennent à dénoncer et à condamner fermement le «complot ourdi par la clique au pouvoir, une manœuvre irrémédiablement vouée à l’échec. Tant il est vrai que de tels abus de pouvoir ne sauraient être tolérés par la plupart de nos concitoyens, d’ores et déjà spontanément et massivement mobilisés pour exprimer leur indignation et leur colère face à un procédé inacceptable, tout à la fois arbitraire, brutal et indigne». D’après eux, Macky SALL et ses partisans sont prêts à toutes les «ignominies, jusqu’à chercher à fabriquer des preuves, jusqu’à exercer un chantage criminel menaçant la vie d’un bébé prématuré de moins de deux mois juste pour forcer sa maman à se dédire».