Les accusations de viols sur le leader de Pastef Ousmane Sonko qui ont pris de court nombre de nos compatriotes continuent d’occuper l’actualité nationale. Chacun est tenté d’en dire ce qu’il en pense au moment où la Justice qui ne s’occupe que des faits est à pied d’œuvre dans le cadre de l’enquête enclenchée. Seulement, on ne peut écarter la thèse politique puisque Ousmane Sonko est aujourd’hui le principal opposant au pouvoir de Macky Sall et lors de la dernière présidentielle de 2019,il est arrivé troisième.
Naturellement, la justice est le rempart qui travaille pour les citoyens d’obédience confondue. Elle est le dernier refuge de la liberté,seon les spécialiste de droit. Pour ce faire, elle n’a pas tardé à enclencher une enquête sur les accusations de viols et de menace de mort dont le chef de fil des Pastef fait l’objet.
Aujourd’hui, on lui concède de ne s’occuper que des faits. Ce qui est normal compte tenu de son caractère impersonnel. Même si certains pensent que cette même justice est instrumentalisée par l’Exécutif, il reste qu’aucune preuve ne peut étayer de tels propos.
C’est de simples présomptions avancées parfois. D’évidence, le temple de Thémis ira jusqu’au bout de sa logique puisqu’une plainte a été émise dans cette sombre affaire. Au demeurant, au terme de cette enquête préliminaire, l’aspect politique va inéluctablement sauter aux yeux puisqu’il s’agit d’un candidat de la présidentielle de 2019 doublé d’un représentant du peuple.
Et son influence dans le pays et au niveau de la diaspora ne souffre d’aucun doute. L’on ne peut présumer de ce qui va suivre mais une chose est sûre , si le pouvoir de Macky Sall est déterminé à faire tomber Ousmane Sonko, la Justice trouvera indubitablement des indices pour le confondre.
Cela laisse présager un avenir sombre pour le leader de Pastef car c’est le Conseil supérieur de la magistrature qui coiffe le parquet. Et le tout est entre les mains du Chef de l’Exécutif. Que dire d’autre !
Assane SEYE