Nous l’avons tous constaté depuis l’avènement du régime Macky Sall, la pauvreté s’est accentuée, les sociétés et petits commerces ferment les unes après les autres, la famine gagne le monde rural, les valeurs s’effondrent, la colonisation reprend du service, les institutions sont laminées, le mensonge d’état est érigé en mode de gestion, des centaines de sénégalais dégoûtés finissent au fond de l’océan.
Toute cette misère des populations n’est que le fruit de la libéralisation du grand banditisme depuis l’arrivée de celui qui « n’aurait jamais dû être notre président » comme disait l’autre.Sélectionné pour vous :Chine : Un grand financier de l’Etat, exécuté pour polygamie et corruption
Les ministres, directeurs de sociétés publiques et d’agences, les hauts fonctionnaires, qui sont épinglés sur des scandales financiers bénéficient de promotions.
Les pédophiles, les homosexuels se sentent pousser des ailes. Lorsqu’ils sont pris par un concours de circonstances, ils sont libérés en catimini ou sont condamnés à des peines misérables.
Les ripoux, les magistrats véreux, les journalistes corrompus, les blanchisseurs d’argent, les transhumants sans vergogne, n’éprouvent même plus le besoin de se cacher ou de mettre les formes. Les plus ignobles sont nommés ou promus.
Le Sénégal est plus que jamais la plaque tournante de la drogue dure, de la cocaïne, de l’héroïne. Les narco-trafiquants ne sont plus inquiétés. Les fois où de la drogue est saisie, souvent elle disparaît le lendemain comme par enchantement.
Le Sénégal de 2012 à nos jours a été transformé en un havre de paix pour les crapules, les escrocs, les corrompus et corrupteurs, les prédateurs internationaux. Ils peuvent opérer librement, leurs dossiers s’entassent sous un coude protecteur.
Pour le pouvoir actuel, les ennemis à abattre sont : le privé sénégalais – les défenseurs des droits humains, des travailleurs, des couches vulnérables – les lanceurs d’alerte, les activistes – tout citoyen qui dénonce la mal gouvernance – les hommes politiques qui refusent la corruption et la transhumance – les journalistes et chroniqueurs qui ne monnayent pas leur conscience – les magistrats non couchés – les hommes de tenue intègres – les gorgorlous – les anticolonialistes – bref tout ce que le Sénégal compte d’honnêtes citoyens ou patriotes.
Les prisons ne sont désormais réservées qu’à cette frange de la population estampillée « ennemis » par les Faye – Sall – APR – leurs alliés et larbins. Avec la complicité d’une justice aux ordres, ces honnêtes citoyens rejoignent dans les geôles les voleurs de portables, les fumeurs de joints. Les crapules n’y ont plus leurs places.
Face à une telle menace de destruction de notre patrie, de nos institutions, de nos valeurs, de nos ressources, l’opposition et la résistance sont une obligation. Chaque Sénégalais qui ne se reconnait pas dans cette « Alliance des Prédateurs de la République », dans ce « And Paccio Rewmi », correspondant étrangement à APR, doit le manifester et/ou soutenir les activistes et hommes politiques qui s’érigent quotidiennement contre cette alliance du mal.
Au lieu de traquer les crapules, leurs bras armés sont collés au quotidien sur Youtube – Facebook – Twitter – les radios et télés, pour chercher des phrases, des mots, des virgules, à utiliser pour convoquer, arrêter, intimider, torturer, emprisonner tout éveilleur de conscience, patriote, insoumis. Mais la foi et la détermination d’une population sont plus fortes que leurs machettes (dixit Dembourou), et tout ce qu’ils agiteront d’autres.