L’érection d’un ministère dédié aux mines et à la géologie répond à une volonté d’ « accroître » la mise en valeur du potentiel minier national, a soutenu jeudi, Oumar Sarr.
« Dans sa volonté de favoriser l’accroissement de la mise en valeur du potentiel minéral du pays de façon responsable et durable au bénéfice de tous, le président Macky Sall a eu l’ingénieuse idée de dédier entièrement pour la première fois dans l’histoire institutionnelle du Sénégal, un département aux Mines et à la Géologie », a-t-il affirmé.
Il s’exprimait au démarrage des travaux de l’atelier de diagnostic du secteur des mines et de la géologie. La rencontre de trois jours vise l’actualisation de la Lettre de politique sectorielle de développement des mines (LPSDM) 2017-2023 pour disposer d’ »un seul cadre de référence performant » pour le développement du secteur. La vision de la LPSDM 2017-2023 s’inscrit en droite ligne des orientations du Plan Sénégal émergent (PSE) qui veut un « secteur minier structuré et compétitif » (…), a souligné Oumar Sarr, informe APS et reprit par DirectActu.
A cet effet, a fait savoir Sarr, « le secteur minier devra continuer à jouer sa partition de premier pourvoyeur de recettes pour l’Etat, mais également celle de levier d’entrainement d’autres secteurs de l’économie comme l’agriculture, la construction, l’industrie etc. ».
Il a rappelé que cette LPSDM a permis de donner de nouvelles orientations aux fins de « mieux prendre en charge » les importants enjeux et défis, citant la définition de nouveaux programmes budgétaires tenant en compte les deux sous-secteurs (Mines et Géologie) et la notion du genre dans les documents budgétaires, l’élaboration et la validation d’une feuille de route stratégique 2020-2022, etc. C’est pour répondre aux exigences du PSE et tenant compte des limites du Code Minier de 2003, que le président Sall a jugé « opportun et pertinent » de « revoir » le cadre légal et réglementaire avec l’adoption du nouveau code de 2016, a-t-il précisé.
L’objectif, c’est de procéder à un ‘’meilleur rééquilibrage’’ de la gouvernance des ressources minérales du Sénégal, dans le but de ‘’maintenir l’attractivité’’ du secteur minier national et de « garantir un certain équilibre » entre l’Etat, l’investisseur et les communautés hôtes, a-t-il poursuivi. « La tenue de cet atelier diagnostic s’inscrit parfaitement dans cette vision déclinée et sera accompagnée par les nouvelles orientations que nous comptons imprimer au secteur », a insisté le ministre.