Le ministre du développement industriel et des petites et moyennes industries, face aux élus, a défendu son budget pour l’année 2021 évalué à plus de 100 milliards de Francs CFA. C’est essentiellement deux programmes qui sont déclinés pour soutenir l’industrie dans un contexte marqué par la Covid-19.
Ainsi, dans le cadre de la mise en oeuvre d’une politique de compétitivité, le ministre du développement industriel et des petites et moyennes industries, entend tout d’abord améliorer le cadre juridique, renforcer le développement industriel en favorisant le déploiement de nouvelles industries. Selon le ministre qui s’adressait aux parlementaires en commission, il va falloir une répartition harmonieuse de ces industries sur l’ensemble du territoire, mais également, « encourager l’implantation des sites industriels dans les collectivités territoriales, accompagner la restructuration des entreprises industrielles et faire preuve d’innovation et de transfert de technologies ».
L’autre préoccupation du ministre est centrée sur l’environnement législatif et règlementaire. D’après le ministre Moustapha Diop, « il faut créer les conditions et moyens pour une compétitivité du secteur en développant l’industrie locale autour des PMI.
Implanter des PMI: l’ autre ambition phare de Moustapha Diop
À la fin du vote de son budget, le ministre du développement industriel et des petites et moyennes industries, après avoir remercié les parlementaires, a rappelé les urgences auxquelles son département fait face avec ce nouveau budget. L’un des chantiers, après la mise en place de la plateforme de Diamniadio qui a vu la participation du Sénégal à hauteur de 25 milliards de francs CFA, est la deuxième phase qui doit également être financée à hauteur de 60 milliards de francs CFA.
Le ministre Moustapha Diop a également reconnu l’importance des agropoles, surtout quand il s’agit d’avoir « la souveraineté alimentaire ». Le ministre estime ainsi que ces agropoles seront d’ailleurs étendus dans tout le territoire national. D’ailleurs, renchérit Moustapha Diop, « le président est bien engagé à ce que le développement de l’agro-industrie soit une réalité », car avec la covid-19 et ses effets, ce secteur peut être revalorisé.
Un programme de développement des petites et moyennes industries va être également élaboré dans plusieurs parties du pays en tenant compte de leurs réalités et spécificités.