L’Assemblée nationale a adopté, jeudi, le projet de budget 2021 du ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des enfants dont les engagements en autorisation s’élèvent à 92 milliards 985 millions 985 mille 287 FCFA.
Les crédits de paiement se chiffrent à 25 milliards 281 millions 840 mille 457 FCFA. Le rapport de la commission des finances et du contrôle budgétaire relève que le budget dudit ministère ’’est passé à plus 25 milliards FCFA, soit une hausse d’un peu plus de 3 milliards, 600 millions FCFA en valeur absolue, 17% en valeur relative, comparé à 2020’’.
Pour l’exercice 2021, le budget du ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des enfants est structuré autour de quatre programmes : ’’famille et genre’’, ’’enfance, autonomie économique des femmes’’, ’’pilotage’’, ’’gestion et coordination administrative’’.
La ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des enfants, Ndèye Saly Diop Dieng a affirmé qu’elle vise à travers la promotion de l’équité et de l’égalité par l’intégration du genre dans les politiques publiques, ’’la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), les mutilations génitales féminines, la protection des groupes vulnérables, le renforcement du tissu familial et la lutte contre la pauvreté’’.
Elle a rappelé que ’’c’est dans ce cadre qu’il a été adopté une Stratégie nationale pour l’autonomisation économique de la femme (SNAEF) assortie d’un plan d’actions pour la période 2020-2024’’, informe APS et reprit par DirectActu.
Pour elle, l’objectif de cette stratégie nationale ’’est de libérer le potentiel des femmes et des jeunes filles et de développer leurs capacités entrepreneuriales et managériales’’. Rappelant le vote de la loi sur la criminalisation du viol et de la pédophilie, elle a fait savoir que cette disposition est en train d’être ’’vulgarisée avec sa traduction dans 14 langues nationales codifiées, pour que nul n’en ignore’’. ’’C’est un instrument de dissuasion contre les éventuels auteurs de tels actes, pour que les familles en général, et plus particulièrement, les femmes puissent être en sécurité’’, a-t-elle précisé.