L’immigration illégale ou parfois irrégulière est l’entrée illégale, illicite ou discrète sur un territoire national d’étranger n’ayant pas réalisé les formalités où n’ayant pas les papiers attendues.
Cette situation concerne généralement les habitants d’un pays relativement pauvres cherchant un meilleur niveau de vie dans les pays les plus riches.L’immigration clandestine, ce phénomène qui jadis faisait beaucoup de bruit dans la sous région s’est implanté définitivement dans notre pays. Une situation qui ne devrait pas nous laisser indifférent vu la multiplication des cas de décès survenus en mer ces derniers temps
La cause nous le savons tous, cependant nous refusons de voir la réalité. Il faut oser se dire la vérité. Lorsque la promotion de la médiocrité, l’apologie de l’incompétence priment sur tout, il n’y a pas à demander pour savoir que nous allons droit vers un « brain drain ».
Où sont les milliards financés par l’union européen pour éradiquer ce fléau? Sur ce nous demandons à l’Etat d’en faire quelques choses. En cette fin nous appelons Monsieur Yankhoba Diatara ministre de l’économie numérique et des télécommunications de mettre en place des formations accessibles dans le domaine numérique. Car la technologie est en train de changer la donne rapidement, créant des emplois qui exigent une gamme de compétences numériques.
Pour que les jeunes africains puissent rivaliser avec ceux des autres régions pour des emplois dans le secteur de la haute technologie, mieux rénumérés et saisir les débouchés de plus en plus nombreux dans l’innovation et l’entrepreunariat, la formation aux compétences numériques doit occuper une place centrale dans l’éducation et la formation continue. Nous demandons solennellement au ministre des pêches et de l’économie maritime monsieur Alioune Ndoye de fournir les licences de pêche à nos pêcheurs sénégalais. Nous remercions en même temps le colonel Mactar Diop le directeur de l’information et des relations publiques des armés ainsi le ministère des forces armées sur d’avoir intercepté une pirogue transportant 129 migrants dont trois (03) femmes et quelques mineurs à 65km au large de Dakar.
Quelques soient les difficultés rencontrées, quelques soient la situation de vie de notre pays, nous ne conseillons jamais à la jeunesse de notre pays de prendre une mauvaise voie telle que l’immigration. Les meilleurs choses ont besoin de patience.
« S’amer ma patience, combien l’expression est juste! La patience est effectivement une arme, et qui s’en munit, rien ne saurait l’abattre. Sans elle on est automatiquement livré au caprice ou au désespoir » nous dit Emil Michel Cimon.
Nous sommes la jeunesse qui représente la future main d’oeuvre du pays. Nous vous demandons en toutes circonstances de refuser que sa dignité soit transformée. Elle est la couverture de toutes les valeurs.
« Tout homme ou institution qui essaiera de me voler ma dignité perdra » disait Nelson Mandela. Donc il faut y croire à un changement économique et financière de notre pays. Jeunesse de notre pays, et de l’Afrique en général sachons que notre avenir devra s’écrire avec nos propres mains, courage à nous.
C’est avec un coeur très mal que nous recevons les informations sur l’immigration clandestine surtout les cas de décès. Paix à leurs âmes.
Triste réalité de notre société. Certes l’immigration clandestine n’est jamais une solution, mais il ne faudrait seulement s’arrêter à dénoncer cela, il faut aller plus loin en mettant en place un système effectif qui pourrait changer la donne.
Mbaye Niass
Responsable URV, département de Pikine