Le continent africain est de plus en plus la convoitise des puissances et autres nations du monde. Une terre encore pleine de ressources naturelles qui brillent et attirent toutes les attentions des plus saines aux plus sombres.
L’Afrique est toujours le continent où l’on retrouve toute sorte de fléaux et où subsistent tous les problèmes du monde. C’est en tout cas l’image tronquée que l’occident s’évertue à en donner tant aux leurs qu’aux africains eux-mêmes. Depuis les indépendances après la colonisation, le continent traîne les pieds et refuse de prendre son envol tout seul tel un jeune aigle royal avec la peur de l’altitude. Certes pour une Afrique active et dynamique, il faut des africains qui prennent conscience du caractère non fatal de leur situation actuelle, et décident de changer alors, les choses.
Mais comment les africains peuvent-t-ils se faire une place à la lumière si leurs propres élites et dirigeants refusent, pour certains de conduire leur peuple vers la lumière, et pour d’autre, d’aller vers la lumière par peur de perdre leurs avantages pécuniaires? L’exemple typique de dirigeant africain par excellence se retrouve dans l’ouest du continent avec des chefs d’Etat qui se comportent toujours comme étant encore dans le 20e siècle. Le monde est en plein changement et la pandémie du Coronavirus ne fait que dévoiler les fragilités des puissants et la résilience des supposés « faibles ».
L’Afrique à la croisée des chemins
Avec le constat fait relatif à la force du continent, quand les dirigeants décident de faire leur travail, à se protéger d’une catastrophe liée à la pandémie, il n’y a aucune raison désormais de ne pas croire en sa capacité à prendre son envol et à quitter la tutelle des anciens colons. C’est le moment ou jamais pour le continent africain (l’Afrique noire surtout) de prendre son destin en main et de décider d’aller de l’avant. Cela ne se fera certainement pas avec des dirigeants politiques vieillissants qui s’accrochent au pouvoir telle une sangsue qui veut vider sa proie de son sang.
Les cas de la Côte d’Ivoire et la Guinée sont très inquiétants dans la mesure où ces pays perdront encore, sans aucun doute, les cinq prochaines années à stagner avec à leur tête des dirigeants qui, visiblement, n’ont pas en cœur le développement du pays mais plutôt des intérêts personnels non assouvis. Au Nigéria, les dernières manifestations ont révélé que la première puissance économique du continent ne l’était, en réalité, que sur le papier. Le peuple ne bénéficie pas de cette richesse du pays qu’une infime minorité s’accapare. Et il en est de même pour la plupart des Etats du continent où le pillage au sommet de l’Etat est devenu la seule motivation des politiques.
La révolution inéluctable
Dans toutes ces tractations des politiques pour accéder au pouvoir de part et d’autre, le peuple se retrouve au milieu et manipulé. Il faut croire que c’est à cette fin horrible et assassine que les dirigeants ont « destiné » le grand nombre d’Africains analphabètes qu’ils « fabriquent » au fil des années. Il est temps que les élites africaines, les leaders d’opinions, les célébrités, soucieux du développement et de l’évolution de leur nation, se dressent contre ceux qui ne comprennent pas que le 21e siècle n’est plus le moment de servir l’ex colon sous le joug duquel ils pensent toujours être.
L’Afrique n’a plus besoin de ces éternels esclaves qui continuent de servir leur maître par habitude. Comme au Soudan, en Algérie, Au Burkina Faso ou encore au Mali, il serait tant que les jeunes africains “décident de décider” de leur avenir par eux même au lieu de le confier à des personnalités vielles partout et surtout dans la tête. La politique à l’ancienne, c’est fini ; et un nouvel ordre mondial est en train de se former. Il revient désormais à la jeunesse africaine de décider si elle veut que son continent se fraye un chemin vers une place de choix dans un cercle qui piétinera les non intégrés.