Quatre points-clés sont encore à régler par le CNSP pour la levée des sanctions de la CEDEAO imposées au Mali.
Au nombre des exigences fixées par la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour lever ses sanctions imposées au Mali, quatre points restent encore à être satisfaits par la junte militaire qui a pris le pouvoir, après le renversement du régime d’Ibrahim Boubacar Kéita mardi 18 aout 2020. Et comme on pouvait s’y attendre, la CEDEAO n’est pas prête à lever ses sanctions tant que l’ensemble de ses exigences n’est pris en compte.
Les quatre exigences bottées en touche par la junte sont: “l’abrogation de l’Acte fondamental de la junte, l’insertion de la disposition selon laquelle le vice-président ne peut pas remplacer le président en cas de vacance ou d’empêchement, la publication de la charte de la transition au Journal officiel et la dissolution du Conseil National pour le Salut du peuple (CNSP)”.
La désignation d’un président et d’un premier ministre de la transition, tous des civils, souhaitée par la CEDEAO, a été effective la semaine dernière. Mais le poste du vice-président de la transition actuellement occupé par le président de la junte, le colonel Assimi Goita, fait également l’objet de polémique. Les dirigeants de la sous-région veulent que ce poste soit occupé par un civil.