Les examens scolaires sont finis et bien finis. Joie et désolation ont comme toujours accompagné les résultats qui, quoi que l’on dise, reste encore bien en deçà des attentes d’un peuple qui veut gagner.
Quelles recommandations a-t-on donné aux candidats dans les maisons et, de manière beaucoup plus générale, dans la cité ?
Quelle responsabilité morale l’autorité publique a-t-elle accepté d’endosser dans la gestion, l’accompagnement de cette frange de la population qui doit être le levier de notre futur propre ?
Il semble, comme toujours, que c’est le grand vide mis à part les infrastructures, le personnel administratif et pédagogique, le matériel didactique autrement dit les intrants.
Notre jeunesse n’a presque pas de repère pédagogique et culturel. Elle est bombardée, saoulée de jeux, chants et danses soporifiques sans véritable lien avec son futur scientifique, culturel et professionnel.
Or, il faut le savoir. Un candidat qui veut réussir à un examen ou à un concours, qui veut s’armer de sciences jusqu’aux dents, ne se fabriquent pas du jour au lendemain.
Ce n’est pas en courant les rues, en étant un amateur patenté des émissions radiotélévisées ou l’insipidité des contenus, la dispute à la frivolité des acteurs, qu’on espère demain devenir un géant dans l’histoire, un exemple de rayonnement culturel.
Non !
Ce n’est non plus en parlant savamment de tout et de rien de choses, en vérité qu’on ignore scientifiquement et devant des gens facilement impressionnables, qu’on réussira à un examen ou un concours.
Quand on veut réussir à de pareilles échéances, tout candidat consciencieux doit etre méthodique, opiniâtre, travailleur, humble.
Il doit en vouloir et être accompagné judicieusement.
A partir de ce moment, nous devons tous faire notre introspection et situons nos responsabilités, parce qu’on a longtemps joué, en vérité, à cache-cache avec l’école.
El Hadji Amadou Fall